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Développement industriel : UNE DOSE DE PROTECTIONNISME EST NÉCESSAIRE

Pour résoudre les difficultés liées surtout à l’écoulement des produits industriels « Made in Mali » – problèmes dus en partie à la concurrence déloyale et aux mesures protectionnistes mises en place par des Etats – nos autorités entendent protéger nos industries, tout en respectant les engagements internationaux pris par le Mali.

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« Nous avons une unité qui peut satisfaire nos besoins nationaux en pâtes alimentaires. Il n’est pas acceptable d’importer un kg ou un sachet de pâtes alimentaires. Nous travaillerons à protéger nos unités industrielles », a assuré vendredi matin le ministre du Développement industriel, Mohamed Ali Ag Ibrahim. Il était en visite à la Société nouvelle alimentation (SONALIM sa). Il a fait cette déclaration lors d’une interview accordée à la presse à la fin de la visite des installations (laboratoire, deux lignes de production de pâtes courtes et de pâtes longues). Il réagissait en fait aux complaintes du directeur général de cette entreprise, Hamadaou Sylla. La SONALIM est une nouvelle unité industrielle de fabrique de pâtes alimentaires qui a commencé la production en mai 2016. Elle est installée en plein cœur de la Zone industrielle de Dialakorobougou et couvre une superficie de 2,5 ha. Son implantation a coûté 12 milliards de Fcfa. Elle emploie 80 employés permanents (extensible à 250 si toute la capacité est installée) et 70 travailleurs à temps partiel. Une machine de « dernière génération » de marque italienne produit des pâtes de « qualité aussi meilleure que celles produites en Italie ». Et, les produits répondent aux normes internationales, selon M. Sylla. Ce dernier avait, avant cette visite guidée, attiré l’attention du chef du département sur les difficultés d’écoulement de la production au Mali et dans la sous-région à cause des lourdeurs administratives mises en place par certains Etats membres de la CEDEAO. Dans le but, selon lui, de protéger leurs usines. Pour résoudre ce problème liés à l’écoulement de la production, ce professeur de gestion propose (qui fit dans les années 2000 une incursion en politique en se faisant élire député à Banamba) la protection des industries, leur accès au marché national, la promotion du consommer local et l’aide à l’exportation des produits à destination des 300 millions d’habitants que comptent les 14 pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
Ces suggestions cadrent avec la vision du département en charge de l’Industrie, a confirmé le ministre Mohamed Ali Ag Ibrahim qui entend, comme tous les pays du monde qui arrivent à protéger leurs unités industrielles sans froisser les engagements internationaux, protéger nos industries pour réussir la transition économique vers l’industrialisation.
Pour Mohamed Ali Ag Ibrahim, il faudrait d’abord que ceux qui sont déjà installés soient protégés pour encourager les investisseurs. Une forme de protection dont la mise en œuvre nécessite, selon lui, des réformes, des mesures courageuses et incitatives qu’il fera prendre à cet effet. Le Mali, faut-il le rappeler, compte le plus grand nombre d’usines dans l’espèce UEMOA, après la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
Cheick M. TRAORé

 

Source: essor

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