La victoire du président Ibrahim Ibrahim Boubacar Keïta au soir du 29 juillet se confirme de plus en plus. Deux sondages publiés en début de semaine attestent de la dynamique du champion de la coalition “Ensemble Pour le Mali”. A renfort de voyages au contact des Maliens, de communication, de pédagogie, le président-candidat a su remobiliser les troupes, galvaniser les Maliens, redonner confiance aux indécis. Plus que jamais, le camp du Mali qui avance est en marche vers Koulouba.
Un retrait massif des cartes d’électeur qui confirme un immense travail de terrain
A la question de savoir s’ils étaient déjà retirés leur carte d’électeur, 81% des enquêtés ont répondu par l’affirmative. C’est dans la région de Koulikoro (63%) et Sikasso (76%) que le taux de retrait des cartes d’électeurs est le plus faible. Dans toutes les autres régions il est supérieur à 80% et atteint même 98% dans la région de Gao. Les appels aux votes et à la mobilisation ont porté leurs fruits, c’est le moins que l’on puisse dire et c’est à l’actif de l’ensemble des états-majors de cette élection qui ont su faire de cette élection, un moment de mobilisation citoyenne.
La percée du président Ibrahim Boubacar Keïta se confirme
On le croyait enterré mais “le père” avait plus d’un tour dans son sac. Homme d’Etat mais également animal politique redoutable, le président IBK a su organiser et mettre en oeuvre une stratégie de mobilisation prodigieuse qu’un politologue analyserait sous l’angle des 4 P : pugnacité élégante, programme ambitieux, proximité séduisante, pédagogie accessible. A rebours de ceux qui ont érigé la vulgarité en arme politique, des aventuriers sans idées sérieuse pour le pays, des bureaucrates qui ne connaissent rien aux réalités des Maliens, le président a su s’adresser à tout le monde avec précision, empathie et rigueur. Cette stratégie gagnante a abouti, en quelques semaines à une percée dans les sondages qui déroute encore les opposants qui, ne sachant à quel saint politique se vouer, crient au fantôme d’un fichier électoral parallèle imaginaire.
Les résultats sont confirmés dans le sondage Afrik-pool et du staticien Guindo sortis lundi et mardi dernier. A la question suivante a été posée aux enquêtés : « Pour qui comptez-vous voter lors des élections présidentielles en Juillet prochain ? », le président Ibrahim Boubacar Keita est donné gagnant à près de 45 % des sondés. Il frôle ainsi une victoire dès le premier tour, encore possible, au regard de la marge d’erreur et du réservoir de voix qui pourrait pencher en faveur du président dès le premier tour. Au QG de campagne du président, cette dernière ligne droite vise à mobiliser les 6 % qui feront basculer le jeu. Et si l’on compte sur la sociologie de l’électorat malien de 2018, marquée par une forte sensibilité au vote utile, c’est bien jouable. Le Chef de file de l’opposition Soumaïla Cissé, éternel challenger, se maintient avec un score quasi inchangé et régresse même dans certaines projections, au profit des outsiders comme CMD ou ABD. L’éternel opposant ne séduit plus et les couacs de sa campagne, associé à son débauchage de Ras Bath ont fini par démobiliser son électorat.
Une victoire nette qui se profile au second tour
En cas de deuxième tour devant opposer le président Ibrahim Boubacar Keita à Soumaila Cissé, le premier l’emporte avec une avance incontestable de près de 55 %. Cette tendance reste quasi identique à celle d’avant l’ouverture de la campagne électorale, dans l’hypothétique perspective d’un rassemblement de l’opposition. Cela signifie que le score du président peut bien dépasser les 60 % s’il maintient le cap des 4 P, en comptant sur les fissures au sein de l’opposition qui n’a jamais su se rassembler pour faire front.
Il ne faut pas enterrer le loup avant de l’avoir dépecé, dit-on. Au regard de l’engouement populaire en faveur du président-IBK et de la détermination des Maliens à faire avancer le pays, l’on peut dire que l’élection présidentielle de 2018 est un match gagné à l’avance. Notre classe politique, trop occupée à critiquer inutilement et à attaquer intempestivement plutôt que de travailler au bien commun, doit en tirer les leçons. Les Maliens sont un peuple mature et rien n’arrêtera leur détermination à avancer avec le président IBK.
La rédaction