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Détention administrative et illégale d’anciens hauts dirigeants: Amnesty international demande leur libération immédiate

Suite à la résidence surveillée à laquelle sont soumises Bah N’Daw et Moctar Ouane, respectivement ancien président et ex-Premier ministre de la Transition, et d’autres hautes personnalités maliennes, dont le général Souleymane Doucouré, ancien Secrétaire général du ministère de la Défense et des anciens combattants, par les militaires au pouvoir, après le coup de force du 24 mai 2021, l’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, dans un communiqué publié, le mercredi 14 juillet 2021, signé de sa directrice régionale, Samira Daoud, demande aux autorités maliennes leur libération immédiate.

 

Selon Amnesty international, les privations de liberté, depuis bientôt deux mois, d’anciens hauts dirigeants maliens, ne se justifient pas et doivent être levées immédiatement et sans conditions. L’ancien président de la transition Bah N’Daw et l’ancien Premier ministre Moctar Ouane sont privés de leur liberté de mouvement, sans aucune base légale, depuis leur destitution le 24 mai dernier par le colonel Assimi Goita, devenu président de la Transition.

Cette destitution a eu lieu à la suite d’un remaniement ministériel, à la faveur duquel les généraux Mohamed Lamine Ballo et Souleymane Doucouré, qui avaient été nommés respectivement ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, et de la Défense, ont été arrêtés et emmenés au camp militaire de Kati, où ils sont toujours détenus.

« Les droits à ne pas être détenu arbitrairement, à la liberté de mouvement et à la liberté d’expression de ces quatre personnalités ainsi que ceux de certains membres de leurs familles sont entravés. Les autorités ont invoqué des raisons de sécurité qui ne peuvent justifier ces détentions illégales et autres violations », peut-on lire dans le communiqué.

« L’assignation à domicile prolongée de ces personnalités a été ordonnée entre autres par le colonel Goïta, sans autorisation judiciaire. Elle s’apparente à une détention arbitraire en violation de l’article 4 de la constitution malienne et de l’article 9.1 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ratifié par le pays », déclare Samira Daoud.

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