L’attentat meurtrier de Gao a été le révélateur patent de la catastrophe sanitaire qu’est devenu le CNTS. En effet, dès la tragédie connue des milliers de citoyens se sont portés donneurs volontaires de sang, mais par manque de poches vides (petits sachets d’un quart de litre de sang) ont les a remerciés
Et le recours, c’était le sang du Burkina Faso, grâce à l’intervention du HCR et de la Croix Rouge. Ce n’est pas pour rien qu’un partenaire du Burkina a juré de ne jamais se transfuser du sang au Mali, convaincu que le risque est trop grand. Il n’est pas le seul : au Mali même, beaucoup de médecins évitent la transfusion à leurs proches, parce que le sang à transfuser ne remplit pas les normes, c’est le risque permanent. Beaucoup préfèrent que leurs parents souffrent dans les opérations longues mais…pas de sang à transfuser, surtout pas.