Membre de la délégation de chefs d’État de la CEDEAO en mission de médiation à Bamako, le président sénégalais Macky Sall est disqualifié pour participer à désamorcer la crise au Mali, selon la conférence des leaders du CRD. Cela selon le Congrès de le Renaissance Démocratique « au regard de la situation dans laquelle il a plongé le Sénégal après plusieurs manipulations de sa Constitution et l’organisation d’élections truquées ». La réussite de la mission des Chefs d’État de la CEDEAO a ajouté le CRD, dépendra de la capacité de ceux qui la composent à accorder la priorité aux intérêts du Peuple malien souverain avant ceux de leur pair et de sa famille.
Sur la situation au Mali et la détérioration progressive de la situation dans ce pays, le CRD d’apporter son entier soutien au peuple malien en lutte pour la démocratie, la justice, la paix et la fin de la corruption et appelle les acteurs du mouvement populaire à rester vigilants devant les atermoiements du pouvoir et les tentatives de déstabilisation de son unité et de sa cohésion. Il a aussi appelé le régime malien à la retenue et au sens de responsabilité pour écouter et répondre rapidement aux revendications légitimes du peuple malien avant que l’irréparable ne se produise.
Selon le CRD, la crise politique actuelle au Mali est le résultat de la gestion chaotique de nos États basée sur des pratiques boulimiques s’appuyant sur le népotisme, la gabegie et le clientélisme politique ou familial. Il s’y ajoute le rétrécissement des libertés et les mascarades électorales identiques à celles de la dernière élection présidentielle sénégalaise. « C’est ce mode de gestion que nous retrouvons dans notre pays, le Sénégal, et dans la plupart des pays africains. Le comble est atteint avec l’instrumentalisation de la justice utilisée selon les objectifs du moment. La dissolution contestée de la cour constitutionnelle malienne par le Président IBK en est une parfaite illustration. Tous les moyens sont bons dans cette région de l’Afrique pour se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple souverain », lit-on dans la note du CRD.
Enfin selon le CRD en lieu et place d’une prise de conscience de la volonté populaire qui exige sa démission, le Président Malien, Ibrahima Boubacar KEITA, se réfugie comme d’habitude derrière les forces de défense et de sécurité et use de la violence extrême pour contenir la mobilisation populaire. Cette politique de IBK conclut le CRD, est une menace de l’existence même de l’État malien.
Selon le CRD, la crise politique actuelle au Mali est le résultat de la gestion chaotique de nos États basée sur des pratiques boulimiques s’appuyant sur le népotisme, la gabegie et le clientélisme politique ou familial. Il s’y ajoute le rétrécissement des libertés et les mascarades électorales identiques à celles de la dernière élection présidentielle sénégalaise. « C’est ce mode de gestion que nous retrouvons dans notre pays, le Sénégal, et dans la plupart des pays africains. Le comble est atteint avec l’instrumentalisation de la justice utilisée selon les objectifs du moment. La dissolution contestée de la cour constitutionnelle malienne par le Président IBK en est une parfaite illustration. Tous les moyens sont bons dans cette région de l’Afrique pour se maintenir au pouvoir contre la volonté du peuple souverain », lit-on dans la note du CRD.
Enfin selon le CRD en lieu et place d’une prise de conscience de la volonté populaire qui exige sa démission, le Président Malien, Ibrahima Boubacar KEITA, se réfugie comme d’habitude derrière les forces de défense et de sécurité et use de la violence extrême pour contenir la mobilisation populaire. Cette politique de IBK conclut le CRD, est une menace de l’existence même de l’État malien.
Source : Dakaractu