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de censure de l’opposition : La montagne a accouché d’une petite souris!

Le moins que l’on puisse dire à propos de la motion de censure déposée par les députés de l’opposition contre le gouvernement dans l’intention de destituer, c’est que la montagne a accouché d’une petite souris. Annoncée avec fracas et avec la ferme conviction de pouvoir faire partir le gouvernement dirigé par Moussa Mara, l’opposition, s’est plutôt fait ridiculiser devant l’opinion nationale et internationale avec le peu d’arguments et de preuves qu’elle avait pour soutenir ses griefs contre le gouvernement. D’où le rejet de cette motion par l’Assemblée nationale.

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Déposée le vendredi 13 juin 2013 à la surprise générale, cette motion de censure des députés de l’opposition contenait plusieurs griefs contre le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Moussa Mara. Notamment, l’insécurité, la précarité, le chômage des jeunes, l’effritement du pouvoir d’achat, le malaise à l’école.

Mais aussi, une crise économique, sociale et sécuritaire dans laquelle le Mali s’enfonce, marquée par la mal gouvernance, les errements dans la conduite des politiques que les populations subissent de plein fouet depuis la prise de fonction d’IBK en septembre 2013.

Sans compter la gestion calamiteuse des finances publiques avec des dépensesextra budgétaires l’école qui va mal, mais aussi des examens de DEF et du Bac émaillés de fraudes, les mensonges au sommet de l’Etat concernant l’avion présidentiel, la décision d’ouverture des hostilités à Kidal, le peu de lisibilité dans les négociations sur Kidal, la quasi absence de dialogue politique, la dégradation u pouvoir d’achat des maliens, l’insécurité grandissante dans les villes et campagnes, la corruption généralisée et la totale opacité dans la passation de certains grands marchés de l’Etat….

Les supposées raison d’une motion de censure

Pourtant après avoir déposé cette motion, le président du groupe parlementaire Vigilance Républicaine et Démocratique (VRD), l’honorable Mody N’diaye était d’une confiance débordante sur l’atteinte de leur objectif qui était la destitution pure et simple du gouvernement Moussa Mara, pour dit-il le recomposer et le remplacer par une équipe de combat.

Selon l’élu de Baraouéli, « les députés de l’opposition ont estimé, après la vigilance observée, de poser un acte majeur pour que les problèmes auxquels les Maliens sont exposés puissent être pris en compte à travers la destitution du gouvernement. ».

Car, ce gouvernement ne parvient pas à apporter des réponses aux problèmes des Maliens

Pour l’honorable N’diaye, c’est par rapport à toutes ces insuffisances que l’opposition a jugé nécessaire de censurer le gouvernement, de le recomposer et mettre en place une équipe de combat pour résoudre les problèmes des Maliens.

Au niveau de l’opposition, explique-t-il, « nous pensons que nous avons posé un acte qui valait la peine, un acte non seulement démocratique mais qui constitue la seule alternative pour sortir le pays de la crise profonde dans laquelle il se trouve. »

Aussi, indique-t-il, c’est un catalogue d’évènements et de faits qui les ont conduits à cette motion de censure car le gouvernement actuel n’est pas à hauteur de souhait.

« C’est vrai que nous sommes 22 députés au niveau de l’opposition mais le problème ne se pose pas seulement en termes de nombre de députés. Nous pensons qu’à la lumière des débats, l’ensemble des députés des deux bords seront édifiés sur la situation actuelle. Et que la solution est la destitution du gouvernement actuel pour qu’il soit remplacé par un gouvernement de combat afin que les Maliens soient rassurés sur leur devenir. », a-t-il fulminé.

Et de conclure qu’à la lumière de leurs arguments, les populations seront surprises par le scrutin que cela va occasionner à l’Assemblée nationale.

Mara met l’opposition dans ses petits souliers

Tout d’abord, Moussa Mara s’est dit fier d’être un premier ministère qui affronte une motion de censure dans une démocratie. Selon lui, c’est un exercice politique normal qu’on avait tendance à oublier au Mali. Aussi, il s’est dit fier d’avoir l’occasion de rétablir les faits.

A l’opposition, dit-il, il promet respect et considérations. Mais lui demande d’éviter les invectives, d’éviter les vociférations inutiles, de prioriser le fond à la forme, de l’essentiel à l’accessoire, la politique argumentée aux vociférations.

Dans son intervention, Moussa Mara a battu en brèche, point par point, les griefsformulés par l’opposition contre son gouvernement. Car il s’agit ni plus ni moins que d’affirmations gratuites.

Moussa Mara a d’abord reconnu que la vie quotidienne des maliens est certes difficile comme dans tout pays démuni comme le Mali. Seulement la situation ne se détériore pas comme le dit l’opposition. Et qu’au contraire, le pouvoir d’achat augmente et plus de moyens sont injectés dans l’économie, les coûts des produits de première nécessité est plus bas par rapport à l’année dernière.

Concernant la crise, contrairement à l’opposition, Moussa Mara a laissé entendre que le Mali est plutôt en train de sortir de crise. Une crise à laquelle l’opposition a contribué à l’enfoncer.

Aussi dit-il, le Mali est présent sur l’échiquier international dirigé par un président légitime, choisi souverainement par le peuple pour ce qu’il est.

La preuve, dit-il est que l’opposition exerce, sans problèmes ses droits.

Selon lui, l’action étatique est orientée selon les six axes fixés par le chef de l’Etat que sont : des institutions fortes, la sécurité des personnes et leurs biens, la réconciliation nationale, le redressement de l’école, le développement économique, une solidarité agissante au bénéfice du peuple.

Selon lui, ce ne sont pas les Maliens qui subissent les errements dans la conduite des politiques publiques, mais c’est plutôt l’opposition qui ne sait plus où donner de la tête.

Concernant son voyage à Kidal, Moussa Mara dira que la Force Serval et la Minusma ont été informées un mois à l’avance. Et à aucun moment, on ne lui a parlé de menaces en dehors des menaces de caillassage et d’insultes des femmes et enfants à la solde des rebelles.

Par rapport à l’achat de l’avion présidentiel, il a précisé que cela a été fait à travers un prêt contracté avec la BDM-Sa. Et que le Mali ne dispose d’aucun document justifiant que l’ancien aéronef est une propriété du Mali.

Bref, durant plus de 8 heures d’horloges de débats, la motion de censure a été rejetée par les députés à

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la majorité sur toutes ses composantes. Nombreux sont les observateurs qui disent que l’opposition n’a pas été convaincante dans ses propos. Mieux, elle n’a pu apporter les preuves des allégations qu’elle avait formulées contre le gouvernement, contrairement à ce qui avait été promis par le président Mody N’diaye. Ainsi, l’opposition a pu néanmoins recueillir deux voix supplémentaires en plus de ces 22 voix. Ce qui fait qu’elle a obtenu 24 voix au lieu de 22.

Mais c’était peine perdue car pour faire partir le gouvernement Mara, elle devrait recueillir jusqu’à 98 voix sur les 147.

Georges Diarra

SOURCE: Tjikan

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