Moyen de communication incontournable, le téléphone ne sonne toujours pas l’harmonie et l’entente, il est souvent à l’origine de l’infidélité dans le couple, selon le témoignage de M.K.
« Je suis en couple avec l’amour de ma vie depuis 4 ans déjà. Il a d’abord été mon mentor, ensuite mon copain, et après mon mari. Au début de notre relation, il était tendre, doux et très accueillant. Depuis deux ans, son téléphone a pris ma place d’épouse. Il ne s’en sépare plus, même dans nos moments intimes.
Il mange, boit en manipulant son téléphone. C’est pareil au lit. Souvent, les notifications interrompent notre intimité. Je ne dis rien. Pour moi, ces moments ne sont pas propices aux disputes entre conjoints. Je pensais qu’il allait s’en rendre compte et donner plus d’importance à notre vie de couple. Mais peine perdue !
Un soir, alors que nous nous promenions tous les deux au bord du fleuve, j’ai senti une piqure au pied. Je me suis arrêtée pour vérifier. Mais lui, sans se rendre compte de cela, a continué sa marche, toujours accroché à son téléphone portable. Alors je me suis assise parce que j’avais mal. Un monsieur est venu me demander ce que j’avais. Diop, c’est son nom, était en mission à Mopti. Je lui ai parlé de mon mal. Il a compatis à ma situation. Par la suite, nous avons passé 3 heures à échanger. Nous avons échangé de numéros.
Depuis, on s’appelait, s’écrivait et mangeait ensemble. Une nuit, en plein acte charnel, le téléphone de mon époux a sonné. Il s’est redressé et décroché l’appel. Furieuse, je suis sortie de la chambre. J’ai passé la nuit dans la chambre d’amis. Le matin, vers 7h du matin, j’ai débarqué chez Diop en larmes.
Il m’a accueilli dans ses bras, en serviette parce qu’il venait de sortir de la douche. La chaleur de son corps était réconfortante. Je n’ai pas résisté… Je me suis tellement sentie bien que j’ai continué à le fréquenter après ce forfait.
Quelques mois après, Diop est retourné chez lui. Moi j’avais encore besoin de quelqu’un qui fait vraiment attention à moi et comble mes désirs. C’est alors que j’ai commencé à fréquenter tous les jeunes du quartier qui me souriaient.
Quant à mon mari, rien n’a changé. Il continue de m’appeler ma ‘’reine’’, il me fait tout le temps des cadeaux, mais le téléphone reste toujours son âme sœur. A ma place, qu’auriez-vous fait ?»
Source : Benbere