Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé lundi l’amnistie d’« environ 800 personnes ».
Parmi elles se trouvent plusieurs figures de l’ancien régime de Laurent Gbagbo et notamment l’ex-première dame, Simone Gbagbo. Depuis l’annonce de ces amnisties, les réactions se sont multipliées dans le monde politique. Simone Gbagbo purge actuellement une peine de 20 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat » prononcée en 2015, mais pourrait être libérée dès le mercredi 8 août, d’après son avocat.
Parmi les réactions au sein de la majorité présidentielle le porte-parole du RDR, le parti d’Alassane Ouattara, Mamadou Touré salue « un tournant décisif dans la vie de notre nation qui va dans le sens de la consolidation de la paix et de la stabilité». « Il n’y a aucun calcul politique dans l’acte posé par le chef de l’Etat», ajoute-t-il.
Sidiki Konaté, lui, proche de Guillaume Soro, estime que « c’est un pas de géant dans la réconciliation politique entre les Ivoiriens. Partout en Côte d’Ivoire c’était la joie et prendra son poids politique si elle le veut bien. Il est souhaitable que tous les acteurs politiques puissent s’exprimer », conclut le ministre de l’Artisanat.
Mais les réactions les plus enthousiastes sont évidemment du côté du FPI ou lundi soir le cofondateur du FPI Aboudramane Sangaré sabrait le champagne avec ses camarades de lutte politique. Sangaré qui salue cette amnistie comme un
Commentaire similaire pour le président du FPI Pascal Affi N’Guessan qui parle d’un «acte important et historique pour la paix». Enfin le PDCI, allié d’Alassane Ouattara, remercie la communauté internationale qui a œuvré, dans le secret, pour faciliter cette décision. Décision qui « contribuera à une décrispation de la vie politique».
L’Essor