Si la Directrice de l’Agence Nationale de la Sécurité Routière (ANASER), Mme Doumbia Diadji Sacko, soutient que l’objectif de ce contrôle est de réduire les accidents et d’autres infractions liées au code de la route, plusieurs observateurs soulignent que cette approche de l’agence dévoile en quelque sorte les insuffisances de la visite technique de véhicules effectuée au Mali par la Société Mali Technic Système.
Des sources à la Direction Nationale du Transport Terrestre, Fluvial et Maritime indiquent que sur le plan de la règlementation, c’est seulement la visite technique qui atteste qu’un véhicule est apte ou pas sur la voie.
Actuellement, les points de contrôle technique de véhicules au Mali concernent le freinage, l’éclairage, les roues, la direction, la géométrie, la signalisation et la nuisance.
Les infractions ciblées durant cette opération qui se déroule en agglomération durant trois jours, concernent justement les dispositifs lumineux hors normes, notamment. La question que bien d’usagers se posent, c’est que pourquoi contrôler ces dispositifs lumineux sur les véhicules au niveau de la visite technique, et revenir s’assurer de leur fonctionnalité à travers une (campagne de contrôle) routier ? Cela remettrait en cause l’efficience de la visite technique, qui est chargée d’assurer cette régularité.
Autres points de ce contrôle à fort élan médiatique, l’excès de vitesse, surtout la consommation de l’alcool et autres stupéfiants sur la route. En indiquant dans un communiqué, les dates et les détails du contrôle, l’ANASER a donné le sentiment d’une opération de communication qui se préoccupait, au final, que très peu du résultat à long terme.
Il faut aussi se demander pourquoi cette opération durant des jours ouvrables, quand on sait que c’est généralement les week-ends, où le taux d’alcoolémie est le plus élevé.
La Rédaction
Source: Bamakonews