– Juin 1908, bataille de Banaye (Tahtist en Tamasheq) sur le fleuve Niger non loin du Binga dans l’actuel cercle de Diré où plus de 1000 (mille) Touareg commandés par l’Amenokal Albakawi Ag Almasboq de la tribu Iradjanatane du Gourma furent massacrés par les troupes militaires françaises du commandant Laverdure ;
– 9 mai 1916 avec le massacre d’Adernboukar par les Français suivi de l’assassinat du Tamara (Roi en Tamasheq) Firhoun Ag Alinsar, le 25 juin 1916 à Adjando dans l’Azawak de Ménaka par des alliés des Français ;
– 15 juillet 1954, assassinat dans l’Adrar des Ifoghas du ressortissant Ifoghas Irayakane Alla Ag Albacher par le sergent-chef français Huguet à la tête du peloton méhariste de Timetrine (PMT) et dont la tête fut coupée et exhibée pour faire peur aux populations et les terroriser.
La tribu Iradjanatane de l’Amenokal Albakawi Ag Almasboq et ses alliés ont combattu les Français à Banaye, Tahtist où plus de 1000 (mille) Touareg furent massacrés en juin 1908 suite à leur révolte par l’officier français le commandant Laverdure et ses troupes sur le fleuve Niger aux portes du Binga dans l’actuel cercle de Diré.
La tribu Iradjanatane des Imouchagh du Gourma regroupe aussi des communautés Imghad dont la plus nombreuse et guerrière est constituée par les Ihayawane N Adagh de Bambara Maoudé
Les Kel Dergou, les Kel Ehansattafane, les Kel Tadjiwalt, les Kel Tawtala, les Kel Bourem et les Kel Iloa font partie de la tribu Iradjanatane dont le dernier Amenokal fut Marouchat Ag Mossa de Tin Habou.
J’ai séjourné et parcouru la zone et même vécu à Bambara Maoudé dans les années 1988 à 1991.
Les communautés de Bambara Maoudé, Inadjatafane, Haribomo du moins Fifo, Madiakoye, Gossi, Ouinerden et Rharous central sont indiscutablement maliennes et pacifiques à l’instar des autres populations.
Par ailleurs, les Imouchagh de Tombouctou mutualisent patriotiquement leurs efforts de paix, de réconciliation et de développement au sein du Collectif intégrateur des Imouchagh et Alliés (Ciat), une association malienne présidée par Ibrahim Ag Nock. Le Ciat se considère comme l’héritier historique et humain des batailles et résistances héroïques menées par les Imouchagh de Tombouctou, leurs braves ancêtres.
Zeidan Ag Sidalamine