Entre “l’arrogance” de la junte au pouvoir“l’orgueil” de la communauté internationale et le peuple malien en train de “mourir à petit feu” sous l’effet du terrorisme et de l’embargo imposé au Mali… Les déclarations de l’imam Mahmoud Dicko, jeudi 26 mai, lors de la 22e édition du Forum de Bamako, continuent de faire des vagues. Et pour cause, “l’imam Dicko n’est pas n’importe qui dans le landerneau politique malien, indique le quotidien burkinabé L’Observateur Paalga. C’est plutôt une personnalité de haut vol, un leader d’opinion bien écouté.”

Ancien président du Haut Conseil islamique malien, sorte d’intermédiaire entre les associations religieuses et l’État, le prédicateur de la mosquée de Badalabougou, à Bamako, est une figure très influente. En 2009, il avait fait plier le gouvernement en l’amenant à changer la mouture d’un code de la famille qu’il jugeait trop progressiste.

“Trouble-fête”

Dix ans plus tard, il se muait en fer de lance de la contestation contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), et créait la Coordination des mouvements, associations et sympathisants (CMAS) de l’imam Dicko. Devenant le “leader charismat

Source: courrierinternational