Au Centre régional de l’énergie solaire (CRES), s’est tenue le samedi 13 avril, la 11ème session de l’Assemblée consulaire du Conseil Malien des Chargeurs (CMC). L’ouverture des travaux présidée par le ministre des Transports, Zoumana Mory Coulibaly, a enregistré la présence du président du Conseil Malien des Chargeurs du Mali, Ousmane Babalaye Daou.
Examen et adoption du rapport d’activités 2018, de l’état d’exécution du budget 2018 et des projets de programme d’activités et de budget 2019. C’était là, les points inscrits à l’ordre du jour de cette 11ème Assemblée Consulaire du conseil malien des chargeurs.
Dans son intervention, le président du CMC, a souligné que cette assemblée ordinaire de leur conseil reste le cadre le mieux indiqué pour passer en revue l’ensemble des activités réalisées durant l’année écoulée. « Cette Assemblée doit nous permettre d’adopter le projet de budget 2019, approuvé par le ministère de l’Economie et des Finances » a-t-il déclaré.
Après avoir indiqué que des dispositions sont en cours pour réaliser les bureaux des délégations régionales, il dira que cette dynamique se poursuivra dans la perspective de prendre en compte les régions nouvellement créées.
Selon lui, des mesures d’accompagnement visant à rationaliser le coût de passage portuaire ont été prises par le Conseil malien des chargeurs en faveur des opérateurs économiques au niveau des ports de transit des marchandises du Mali.
S’agissant des actions phares réalisées par sa structure courant 2018, il a noté entre autres, les réductions de surestaries et de de magasinage ainsi que des études mettant en relief les aspects ayant trait à l’approvisionnement du Mali au moindre coût.
En plus, il dira que le CMC en termes d’innovation à explorer de nouvelles pistes à travers des contacts fructueux avec les ports de Conakry, de Nouakchott et de l’Algérie.
« Le Conseil Malien des Chargeurs a également respecté ses engagements auprès des organisations régionales et sous régionales au titre de l’exercice 2018 en s’acquittant de ses cotisations » a-t-il déclaré.
Pour sa part, le ministre Coulibaly, a rappelé que les principaux centres économiques du Mali se trouvent à plus de 1000Km des ports maritimes les plus proches. Dans ce contexte, dit-il, la maîtrise des coûts d’approche des importations et exportations des marchandises maliennes sur les corridors de desserte maritime et à l’intérieur du Mali devient le principal vecteur de développement.
Selon lui, la globalisation de l’économie mondiale et la concurrence accrue entre différents acteurs exigent une organisation rationnelle des chargeurs pour la défense de leurs intérêts commerciaux face aux différentes oligarchies qui dominent le commerce international. « A cet égard, les orientations contenus dans le programme Présidentiel d’Urgences Sociales, dont la mise en œuvre est assurée par le Gouvernement, exigent de nous tous, un engagement fort, une détermination sans faille et une volonté affichée pour faire face aux défis du moment » a-t-il déclaré.
Par Moïse Keïta
Source: Le sursaut