Le mercredi 7 mai 2025, les cardinaux catholiques du monde entier se réuniront dans la Chapelle Sixtine pour élire le successeur du Pape François, décédé le 21 avril à l’âge de 88 ans.
Ce conclave, qui s’annonce particulièrement ouvert, pourrait durer plusieurs jours avant que les 135 cardinaux électeurs ne parviennent à un consensus.
Le conclave suit un protocole strict et immuable. Avant de se cloîtrer dans la Chapelle Sixtine, les cardinaux assisteront à une messe solennelle dans la Basilique Saint-Pierre. Ensuite, dans le plus grand secret, ils prêteront serment de confidentialité et procéderont aux votes, à raison de quatre scrutins quotidiens : deux le matin et deux l’après-midi.
L’élection du futur Pape intervient à un moment charnière pour l’Eglise catholique est confrontée à des défis multiples. Le prochain souverain pontife devra poursuivre les réformes engagées par François, gérer les tensions internes et répondre aux attentes des fidèles à travers le monde. Tandis que certains cardinaux plaident pour un retour à des valeurs plus conservatrices, d’autres espèrent une continuité dans l’ouverture et l’inclusivité prônées par leur prédécesseur.
Déjà à 24 h du conclave, des pompiers ont installé, sur le toit de la Chapelle Sixtine, la cheminée qui informera les fidèles de l’issue des scrutins. C’est de là que sortira la fumée blanche lorsque le successeur du pape François sera connu.
Un conclave qui pourrait s’éterniser
Contrairement aux conclaves de 2005 et 2013, qui avaient duré seulement deux jours, celui-ci pourrait se prolonger davantage. En effet, une grande partie des électeurs ont été nommés par François et ne se connaissent pas encore suffisamment, ce qui pourrait ralentir la prise de décision.
Comme le veut la tradition, les fidèles du monde entier scruteront le ciel au-dessus du Vatican, guettant la célèbre fumée blanche annonçant l’élection du nouveau souverain pontife. Une fois désigné, le futur Pape apparaîtra au balcon de la Basilique Saint-Pierre pour adresser ses premiers mots à la foule.
Ce conclave représente un tournant historique pour l’Eglise catholique. Qui sera le prochain chef spirituel des 1,4 milliard de fidèles ? La réponse ne saurait tarder.
Ousmane Mahamane