L’Adéma –pasj est un parti politique dynamique ouvert et riche de compétences et de talents. Son projet est de construire au Mali un Etat républicain et démocratique, respectueux des droits de l’homme et de libertés fondamentales.
Malgré le complot ourdi pour sa destruction, le parti de l’Abeille renaîtra de ses cendres.
L’Adéma –pasj ,créé en mai 1991 , un parti politique de masse ,est l’aboutissement de plusieurs années de luttes ouvertes ou clandestines pour l’avènement d’une société juste et démocratique au Mali.
Pour rappel , trois organisations fondatrices à savoir le parti malien du travail (PMT), le parti malien pour la révolution et la démocratie (PMDR) et le Front démocratique et populaire malien (FDPM) se sont rencontrés à Thiaroye ,au Sénégal en janvier 1986 pour la mise en place d’un Front unitaire dénommé Front national démocratique et populaire (FNDP) . C’est le FNDP qui a appelé à la création de l’ A.DE.MA – association en 1990.
Depuis sa création ,l’Adéma –pasj arrive toujours à surmonter toutes les crises et divisions internes.
Le parti connaît sa première division avec la création du Mouvement pour l’indépendance ,la renaissance et l’intégration africaine (MIRIA) en1994 par Mamadou Lamine Traoré .Malgré cette dissidence ,l’Adéma demeure la première force politique à l’Assemblée Nationale.
La fin du mandat du président KONARE est marquée par de divisions internes pour sa succession. En Octobre 2000 ,Ibrahim Boubacar KEITA ,président du parti ,démissionne de toutes ses fonctions ,alors qu’un « courant rénovateur » ,opposé à sa candidature , ,a obtenu lors de la conférence nationale la relecture des statuts du parti . Le 30 Juin 2001 il crée le Rassemblement pour le Mali (RPM) . Après le départ de plusieurs poids lourds , l’Adéma se maintient comme la première force parlementaire en obtenant 51 députés aux élections législatives d’Août 2002.
Mais la division du parti se poursuit . Soumaïla Cissé ,candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2002 ,quitte le parti pour créer le 1er Juin 2003 l’Union pour la République et la Démocrratie (URD) .
Pour l’élection présidentielle de 2007 l’Adéma ,l’ URD et d’autres formations politiques soutiennent la candidature d’Amadou Toumani Touré . Soumeylou Boubèye Maïga , qui décide de se présenter contre le président sortant est exclu .
Aux élections législatives de2007 l’Adéma arrive en tête comme d’habitude avec 51 députés.
Le parti majoritaire espère retrouver la présidence avec le départ d’ATT. Malheureusement, la désignation de Dramane Dembélé ,à la conférence nationale sur proposition de la commission de bons offices ,a été une grande déception au sein de la Ruche .
L’histoire retiendra que la commission dirigée par Oumarou Ag Ibrahim a trahi lepeuple Adéma à cause de ses intérêts égoïstes.
Le parti s’est effondré avec le départ de tenors comme Soumeylou Boubèye Maïga ,Sékou Diakité ,Ibrahim Ndiaye et Kassoum Tapo. Malgré cet effondrement, l’Adéma-pasj demeure aujourd’hui la deuxième force politique derrière le RPM.
Le candidat d’un grand parti comme l’Adéma à la présidentielle n’arrive pas a se faire élire député chez lui. Quel paradoxe ! Les trois échecs ,à la présidentielle ,dans sa tentative d’organiser un congrès extraordinaire, et aux élections législatives prouvent qu’il n’a aucun poids politique ni aucune considération dans ce grand parti.
Soupçonné de détournement de fonds à la direction nationale de la géologie et des mines ,M. Dramane Dembélé doit s’expliquer sur sa gestion . L’indépendance de la justice malienne, dans ce nouveau système de gouvernance , est une réalité dans notre pays. Tous les corrompus et opportunistes doivent comprendre que les temps ont changé.
La démission de tous les ténors se justifie, mais ceux –ci doivent comprendre que personne ne peut les empêcher de revenir au sein de la Ruche ,pour œuvrer dans l’intérêt supérieur de la Nation. Ils doivent revenir avant le congrès du parti.
L’Adéma –pasj, grâce à sa grande capacité de mobilisation et ses nobles ambitions pour le Mali, renaîtra de ses cendres, malgré un complot pour sa destruction.
Le peuple ne peut pas oublier un parti qui a œuvré, à travers son combat politique, pour une société démocratique, pluraliste et de justice sociale.