La liberté d’expression ne saurait, sous aucun motif justifier la provocation insultante. À Bamako, la question de principe: la liberté d’expression s’arrête là où le blasphème commence, on est par contre bien obligé d’en faire une question politique, et donc de se demander quelles vont en être les conséquences, à qui cela profite, et qui va en être victime.
Le conseiller national Issa Kaou N’Djim, prisonnier pour ses propos désobligeants, n’est pas libre comme le demande la Cour de Malik Diaw. Quand un homme politique devient trop dérangeant ou encombrant, il court des risques.
Source : L’Inter De Bamako