Le 11 mars 1985, Mikhaïl Gorbatchev devient à 54 ans secrétaire général du parti communiste de l’Union Soviétique. Il ne sait pas encore qu’il sera le dernier à porter ce titre mais il porte déjà en lui la volonté de réformer un régime paralysé…
A 55 ans, Mikhaïl Gorbatchev succède à Konstantin Tchernenko, décédé le 10 mars. Le nouveau secrétaire général du Parti Communiste d’Union Soviétique engagera l’URSS dans une série de réformes radicales au nom de la « perestroïka » (restructuration) et de la « glasnost » (transparence). Gorbatchev sera le dernier chef communiste de l’URSS. Il démissionnera en décembre 1991 après l’effondrement du bloc communiste.
L’instigateur de la Glasnost et de la Perestroïka (transparence et restructuration) est bien avec le recul le réformateur du bloc de l’Est. Avec lui, débute la fin de l’URSS.
2011 : séisme de Sendai et accident nucléaire de Fukushima
Le 11 mars 2011, à 14h26, un tremblement de terre d’une magnitude 9 sur l’échelle de Richter (la plus forte amplitude servant de mesure) a lieu au large de Sendai, au nord-est de l’île de Honshu (Japon). Elle provoque des dégâts considérables et fait plusieurs milliers de victimes dans la préfecture de Fukushima. La catastrophe est amplifiée par un impressionnant tsunami qui balaye les côtes 10 minutes seulement après les premières secousses, endommageant gravement plusieurs villes comme Ishinomaki, Natori ou encore Okuma.
Dans cette ville, le risque nucléaire s’ajoute à la désolation car la centrale atomique, construite au bord de la mer, est balayée par le raz-de-marée qui met hors circuit les circuits de refroidissements de plusieurs réacteurs. Des fuites radioactives sont constatées et un nuage se propage dans l’atmosphère, provoquant un début de panique dans la population.
Cette double catastrophe est sans doute la plus grave qu’ait jamais connue le Japon, justifiant une intervention exceptionnelle de l’Empereur Akihito. Le Premier ministre Naoto Kan et son administration se voient reprocher l’opacité de l’information et la lenteur de leurs réactions.
1978 : douche froide dans le monde musical
Mort de Claude François
Le 11 mars 1978 à 15h10, Claude François meurt d’une embolie pulmonaire suite à une électrocution accidentelle. Il tentait de redresser une applique électrique qui penchait au moment où il sortait de sa baignoire au 46 boulevard Exelmans à Paris 16ème. Claude François est resté une vingtaine de minutes entre la vie et la mort, et quittera la vie pour rejoindre la légende.
Ce jour-là, ce n’est pas le téléphone qui pleure mais bien toute la France, qui vient de perdre son chouchou. Le chanteur Claude François vient de mourir électrocuté, officiellement en essayant de changer une ampoule alors qu’il prenait un bain dans son appartement du boulevard Exelmans, à Paris. On ne verra plus son déhanché au milieu des Clodettes… Quoique trente ans après sa mort, Cloclo est toujours aussi présent, que ce soit sur les ondes ou le petit écran.
Le Challenger