Le Président du Conseil européen Donald Tusk a annoncé tard vendredi soir un accord entre David Cameron et les dirigeants de l’UE qui permettra au Premier ministre de convaincre les Britanniques de rester dans l’Union.
David va désormais plaider pour le maintien du Royaume-Uni dans l’Union Européenne dans la perspective d’un référendum annoncé vers le 23 juin prochain.
Lors d’une conférence de presse, le Premier ministre britannique s’est félicité de pouvoir désormais jouir « du meilleur des deux mondes ».
Le président français François Hollande s’est félicité qu’il n’y ait « pas de dérogation aux règles » européennes dans l’accord conclu avec le Royaume-Uni au sommet de Bruxelles.
Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker a assuré quant à lui, qu’il n’y avait pas de possible veto de Londres aux décisions de la zone euro dans l’accord conclu avec le Royaume-Uni à Bruxelles.
Pour la chancelière allemande Angela Merkel, le texte obtenu à Bruxelles est un « compromis équitable ».
Elle a notamment admis qu’il existe différentes visions de l’avenir de l’Union.
David Cameron voulait notamment un moratoire de quatre ans pour les ressortissants de l’UE au Royaume-Uni, candidats aux aides et logements sociaux.
Il souhaitait également empêcher ces migrants de bénéficier des allocations familiales en faveur de leurs enfants restés à l’étranger.
Il s’en sort avec une clause de sauvegarde de sept ans sur certaines aides sociales pour les nouveaux migrants, qui permet de limiter les versements selon une échelle graduelle.
Sur le plan économique, le Premier ministre ne voulait pas voir le statut du Royaume-Uni handicapé par le fait que le pays n’utilise pas l’euro.
Il demandait une série de « principes légalement contraignants », comme la reconnaissance de plusieurs monnaies, que les pays non membres de la zone euro ne soient pas victimes de discrimination et que les contribuables britanniques ne soient pas contraints de payer pour les crises de la zone euro.
Source: BBC