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Billet : Majorité présidentielle et opposition en mouvement : Plus qu’une volonté de rester au devant de la scène

Une démonstration de force ! C’est certainement ce qu’ont voulu faire et l’opposition et la majorité présidentielle le dimanche passé, mais ce sont des sorties de réaffirmation d’identité pour certains partis des deux bords.

 

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Après un an d’exercice du pouvoir par le président IBK, les acteurs politiques avaient  grandement besoin de répondre à une des obligations majeures de la science politique : être présents et ne surtout pas rester à l’ombre. C’est dans ce sens que les responsables politiques, qui avaient pris du recul depuis les législatives de 2013, ont presque tous affiché fière allure pour crever l’écran, paraître dans les journaux, retenir l’attention de l’opinion. Comme pour dire au peuple malien:  » nous sommes là vaille que vaille ! « .

Par ailleurs, dans les deux camps, l’événement a permis à certains partis politiques de se faire tracter par les plus représentatifs. Si du côté de l’opposition, le PDES, le PIDS, le PS Yelen kura, l’AFD peinent à assumer leur existence propre sur l’échiquier politique national et ont tout intérêt à s’agripper à l’URD et au PARENA, ce dernier étant, le plus virulent sur le terrain de la communication politique, au niveau de la majorité présidentielle, une kyrielle de formations politiques apparaissent véritablement comme des compléments pour allonger la liste des signataires de la convention.

En effet, quel apport politique réel ont des partis comme RJS, ADECAM, PDS, MADI, PARI, RCD, ANCD, etc parmi les 62 formations politiques ayant signé la convention de la majorité présidentielle ? Pas grand-chose ! Et le Secrétaire politique Nancoman Kéita a pu dire lors du point de presse ayant sanctionné la cérémonie qu’il faut que le Mali pense à des réformes pour définir les conditions de création des partis politiques. Comme pour dire que les 62 partis signataires seraient composés d’à peine une bonne dizaine de formations, dont le RPM, l’ADEMA, la CODEM, l’ASMA, le CNID…

En clair, plus que la volonté de s’inscrire dans les blocs politiques majorité ou opposition, certains leaders ont trouvé dans les sorties du dimanche dernier une simple occasion d’exister politiquement. Cela par la proclamation du nom de leur  » GIE politique «  suivie de leur sortie au CICB pour signer la convention de la majorité ou du simple bain de foule qu’ils se sont offerts au palais de la Culture devant les médias nationaux et internationaux.

    Bruno  D.  SEGBEDJI

SOURCE: L’Indépendant

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