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BDM-SA : un bilan de plus de 1.500 milliards fcfa en 2020

«L’appel de demain nous imposera une cohabitation entre l’intelligence humaine et l’intelligence artificielle (IA). Celle-ci impactera forcément notre référentiel des métiers, des activités et des compétences». C’est par cet appel à plus d’innovation que le secrétaire général du comité syndical de la Banque de développement du Mali (BDM-SA), a invité l’équipe dirigeante à se pencher sur l’avenir du business. C’était lors de la 72è session du conseil d’administration de l’institution financière, tenu samedi dernier à son siège.

 

Covid-19 oblige, les travaux se sont déroulés par visioconférence depuis la salle de réunion. Ils ont réuni différents partenaires en Afrique et outre Atlantique. L’ordre du jour portait sur la mise en conformité de la gouvernance de la Banque avec les nouvelles dispositions règlementaires issues de l’application des circulaires de la Commission bancaire de l’Umoa, l’augmentation du capital social de la Banque et les projets structurants qui devront assurer sa pérennité.

En dépit de la crise sanitaire qui a jalonné toute l’année 2020, avec une accélération en début 2021 et la détérioration de la situation sécuritaire au Sahel, notamment au Mali, l’établissement bancaire a réussi à maintenir et consolider sa position de leader sur l’échiquier national mais aussi à réaliser un résultat supérieur à celui de l’exercice 2019. à cet effet, le premier Groupe bancaire malien a «pour la première fois dans l’histoire bancaire du Mali», arrêté ses comptes au 31 décembre 2020, réalisé un bilan de plus de 1.500 milliards Fcfa et un résultat bénéficiaire de plus de 20 milliards Fcfa.

Ces performances ont été saluées par le président du conseil d’administration. «La bonne orientation des indicateurs d’activités et de résultat prouve à suffisance la capacité de résilience remarquable, dont a fait montre notre établissement», a souligné Ahmed Mohamed Ag Hamani.

La mise en conformité de la BDM-SA avec les circulaires, entrées en vigueur en juillet 2018, requiert l’adoption de politiques. Mais aussi de procédures devant régir l’organisation et le fonctionnement de l’organe délibérant et de ses comités spécialisés. Il s’agit, selon l’ancien Premier ministre, entre autres, du règlement intérieur du conseil d’administration, de ses procédures d’évaluation, du Code de déontologie et d’éthique pour les administrateurs, des procédures d’évaluation du conseil d’administration et de l’organe exécutif, ainsi que celle portant sur la gestion des conflits. Pour lui, l’approbation de ces documents permettrait de doter l’établissement de règles de bonnes pratiques faisant autorité en matière de gouvernance tout en respectant la réglementation applicable à la profession.

Aussi, conscient que la stabilité financière passe par l’amélioration et la consolidation des fonds propres, dont la première composante est le capital social, il est demandé aux administrateurs et commissaires aux comptes de se prononcer sur une proposition d’augmentation du capital social de la Banque. Cela à travers l’incorporation du report à nouveau bénéficiaire et de réserves constituées.

La méthode proposée permet de renforcer le capital social sans avoir recours à des fonds externes provenant des actionnaires actuels ou de nouveaux investisseurs. Elle présente certains avantages, dont le renforcement de la vitrine financière et la crédibilité de la Banque vis-à-vis des partenaires. Elle permet également de disposer d’une assise financière suffisante par rapport au modèle économique de la Banque. Le renforcement du capital social permet de financer la croissance des activités de l’institution financière.

Ahmed Mohamed Ag Hamani n’a pas manqué d’inviter les uns et les autres à travailler à accroître la résilience de la Banque compte tenu de l’incertitude des perspectives à court terme. à cet effet, il a suggéré que la BDM-SA se focalise sur les projets structurants qui devront assurer sa pérennité. Il s’agit de la poursuite de l’implantation sous-régionale, du renforcement de l’assise financière et du dispositif de maîtrise de risque, et de la digitalisation de l’activité.

Oumar SANKARÉ

Source : L’ESSOR

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