Comme en 2013, l’international ivoirien est l’unique représentant du continent africain pour le prestigieux trophée qui sera décerné en janvier par l’instance suprême du football mondial
Bon an, mal an, il est toujours là. Nommé parmi les 23 candidats au Ballon d’Or pour la première fois en 2009, Yaya Touré fait encore partie de la liste finale en 2014, pour la troisième année consécutive après 2012 et 2013. Et comme l’an passé, le Mancunien sera l’unique représentant du continent africain en lice pour la plus prestigieuse des récompenses individuelles. Malgré son Mondial raté et son début de saison 2014/15 assez décevant, Yaya Touré, qui conserve la confiance de son entraîneur Manuel Pellegrini, et revient peu à peu en forme, est porté par son début d’année 2014 étincelant, lorsqu’il perde son frère, Oyala Ibrahim. Avec un représentant, la Côte d’Ivoire fait mieux que l’Italie et l’Angleterre qui n’ont pas le moindre nominé parmi les 23. Avec six Allemands en lice (Götze, Kroos, Lahm, Müller, Neuer, Schweinsteiger), la Mannschaft, championne du monde, se taille la part du lion. Finaliste du Mondial, l’Argentine compte trois ambassadeurs (Di Maria, Mascherano et Messi). Tout comme l’Espagne, malgré son élimination dès la phase de groupes au Brésil (Diego Costa, Iniesta et Sergio Ramos). Viennent ensuite la France (Benzema, Pogba) et la Belgique (Courtois, Hazard) avec deux candidats. On notera les absences remarquées de Luiz Suarez, qui paie sans doute sa morsure, Franck Ribéry, Mesut Özil ou encore Xavi et Sergio Agüero. Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, Arjen Robben, Thomas Müller, Angel Di Maria voire Manuel Neuer seront les favoris pour la victoire finale. L’année passée, Cristiano Ronaldo a remporté son deuxième sacre, mettant un terme à quatre ans du règne Messi. Qui succédera au Portugais ? Premiers éléments de réponse le 1er décembre prochain avec la divulgation du nom des trois finalistes, tandis que le lauréat sera connu le 12 janvier 2015.
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Nigeria : la FIFA lance un Nouvel ultimatum à la fédération
La Fédération nigériane de football se retrouve une nouvelle fois sous la menace d’une suspension de la FIFA. L’instance dirigeante du football nigériane a jusqu’à demain pour remettre en place son nouveau président élu, Amaju Pinnick, sous peine d’être suspendu pour les sept prochains mois et ainsi payer les nombreuses ingérences gouvernementales. Déjà suspendue à deux reprises cette année par la FIFA en raison de l’ingérence gouvernementale, la Fédération nigériane de football (NFF) se retrouve donc une fois de plus dans le viseur de l’instance dirigeante du ballon rond. L’élection d’Amaju Pinnick au poste de président de la NFF le 30 septembre dernier et la reconnaissance du scrutin par la FIFA devaient pourtant marquer la sortie de crise. Mais la Haute cour de Jos a annulé l’élection à la suite de recours déposés par deux membres du précédent comité exécutif de la NFF qui avait porté à sa tête Chris Giwa en août dans des conditions controversées. Le président de la CAF, Issa Hayatou a rencontré des officiels nigérians la semaine dernière lors de la CAN féminine en Namibie et les aurait prévenus que la FIFA s’apprêterait à agir lundi. Dans la soirée de mardi, la FIFA est sortie de son silence et a adressé un dernier ultimatum à la NFF. Si à la mi-journée du vendredi 31 octobre (demain, ndlr) Amaju Pinnick n’est pas reconnu comme le nouveau président de la fédération, le Nigeria sera automatiquement suspendu. Suspension qui s’annonce lourde de conséquences car quelle que soit l’évolution de la situation par la suite, la FIFA a fait savoir que la sanction durerait jusqu’au prochain congrès de la FIFA en mai 2015. Déjà mal parti sportivement dans les éliminatoires, le champion d’Afrique serait alors dans l’incapacité de défendre son titre lors de la prochaine CAN. Un terrible retour de flamme alors que la sélection féminine nigériane vient tout juste de rafler une 7è Coupe d’Afrique des nations, en Namibie.
SOURCE / ESSOR