Le gouvernement se réjouit de l’accord conclu avec l’Union nationale des travailleurs du Mali. Un accord qui, apprécie-t-il, marque la reprise d’un dialogue social fécond entre l’Etat, les travailleurs et les employeurs, et pose les jalons d’un futur contrat social entre les différentes parties. « Les négociations entre le gouvernement du Mali et l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) ont abouti à un accord le 28 octobre 2014, portant sur les revendications du préavis de grève déposé le 2 octobre par la centrale syndicale. Conformément aux engagements et à la volonté du président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, d’améliorer les conditions de vie des Maliens, le Gouvernement a consenti des efforts importants pour l’augmentation du pouvoir d’achat », indique un communiqué du gouvernement.
Le texte précise que l’accord conclu a abouti à l’augmentation de plusieurs minimas sociaux, notamment le SMIG, les allocations familiales, mais aussi du taux de la valeur du point d’indice.
Au total, l’impact de ces mesures en faveur du pouvoir d’achat sur le budget de l’État est de plus de 48 milliards sur les 3 prochaines années (2015 : 24 milliards, 2016 : 7,8 milliards, 2017 : 16 milliards).
« Le gouvernement du Mali se réjouit de cet accord, qui marque la reprise d’un dialogue social fécond entre l’Etat, les travailleurs et les employeurs, et pose les jalons d’un futur contrat social entre les différentes parties (…) et exprime ses sincères remerciements à l’endroit de la commission de conciliation qui n’a ménagé aucun effort pour permettre l’aboutissement du processus de négociation, à travers un accord qui préserve les équilibres budgétaires de l’État, tout en favorisant l’amélioration des conditions des travailleurs », ajoute le texte.
SOURCE / ESSOR