Le 23 octobre dernier, le chef de l’Etat a procédé à la nomination de certains officiers à des grades supérieurs. Contrairement à ce qui a été diffusé, ils sont 5 nouveaux promus sur le décret. En plus des 3 colonels (Moussa Diawara, Oumar Dao et Adama Dembélé) qui passent généraux de brigade, il y a le général Lassine Koné, ambassadeur en chine, qui est promu général de division et le général de brigade Ballo, secrétaire général du ministère de la défense devient également général de division.
A propos de ces nominations à titre exceptionnel, beaucoup de commentaires et interrogations sont faits dans les milieux sécuritaires. Si le mérite de certains promus n’est pas en cause, c’est surtout le moment choisi par le chef de l’Etat pour «récompenser» ces promus. Aussi, le cas de Lassine Koné est abondamment commenté. Il doit aller à la retraite en décembre prochain, et il vient juste d’entamer une carrière diplomatique en Chine.
Mais, depuis quelque temps, les promotions, au sein de l’armée et des forces de sécurité ne semblent plus obéir à des critères de compétences et/ou de mérite. Or, le pouvoir actuel accuse l’ancien chef d’Etat d’avoir «promu à des postes de responsabilités des officiers incompétents… ». Une accusation contenue dans l’acte d’accusations montée contre ATT, en vue de le traduire en justice. Comme quoi, le ridicule a cessé de tuer au Mali.
La Rédaction