Le président du parti Sadi, figure de l’opposition, est détenu depuis deux semaines. Il doit être jugé le 15 février pour des faits d’injures contre le Premier ministre de la transition Choguel Maïga. Ce Collectif de défense des acquis démocratiques (Codef-AD) se fixe aussi pour objectif de « veiller sur les acquis démocratiques de la révolution de mars 1991 », date à laquelle une insurrection populaire a conduit à la chute du régime de Moussa Traoré.
C’est vraiment la première réaction d’envergure que nous entreprenons, prendre contact avec des personnalités pour dire que c’est un excès du pouvoir qui a emmené Mariko en prison. Parce qu’Oumar Mariko est un acteur majeur de la révolution du 26 mars et il a tenu des propos en entretien privé, et ces propos se sont retrouvés, par qui ne sait, sur les réseaux sociaux. Et c’est sur cette base qu’il s’est retrouvé en prison.
Source : RFI