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Au Mali, des partis protestent contre la suspension des activités politiques

Les autorités ont suspendu les activités politiques dans tout le pays. Plusieurs partis voient en cette décision une violation de la constitution. Ils l’ont souligné dans un communiqué, alors que sur les réseaux, le climat se tend entre pro- et anti-transition, avec des injures et des menaces de mort.

Selon le Collectif des présidents des partis politiques, cette mesure de suspension porte atteinte aux libertés fondamentales, notamment à celles d’association, d’opinion et d’expression. Ils rejettent la mesure jugée liberticide et « démocraticide » et estiment que l’invocation vague de « l’ordre public » ne suffit pas à justifier la décision.

Malgré tout, le Collectif des partis politiques pour la Constitution a annoncé, jeudi soir, le report du meeting initialement prévu pour ce vendredi 9 mai. Il indique que ce report s’explique par  »des manœuvres corroborées, entre autres, par les multiples appels à la violence, les menaces et les insultes proférées sur les réseaux sociaux par des activistes et des membres du Conseil national de transition (CNT)’‘.

Lire aussi : Les activités politiques suspendues au Mali, jusqu’à nouvel ordre

À Bamako, un important dispositif sécuritaire était en place au monument de l’indépendance. Au même moment sur les réseaux, des activistes proches des autorités ou des partis politiques continuent à proférer des injures et à tenir des discours de haine. Pourtant le procureur général près de la cour d’appel a instruit les procureurs à travers le pays de sévir contre toute personne qui se livrerait à de tels actes.

De son côté, le barreau du Mali a appelé les pouvoirs publics, les acteurs politiques et de la société civile au respect des libertés individuelles et collectives reconnues et protégées par la Constitution.

La justice appelée à sévir

Malgré la mise en garde du procureur, les injures et autres propos de haine continuent sur les réseaux sociaux. Pour le juriste Ibrahim Khalil, les autorités judiciaires ont été attentistes par rapport à ce phénomène. Il estime qu’il faut prendre à présent des mesures plus dissuasives pour mettre fin à ces comportements sur les réseaux sociaux.

Ibrahim Khalil, juriste

Source : Studio Tamani
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