C’est le minimum qu’on puisse leur reprocher car, la chance n’était pas avec eux cette nuit de vendredi 15 août. Bangaly Sissoko plus connu sous le sobriquet de Soubagassi est très présent dans les archives de tous les Commissariats de Police du District et de la grande prison. Sa profession, c’est braquer, tuer les paisibles populations pour les déposséder de leur bien. Il fait partie du gang de Sekou Ouattara dit Nakata, l’un des évadés non repris de la grande prison le 16 juin dernier. Pourtant à chaque fois que Soubagassi est déféré, il y a toujours eu un juge pour le relaxer, quelque soit le grief.
Cette nuit de vendredi, en compagnie d’un de ses lieutenants du nom de Siaka Sissoko dit Siakani, domicilié à Boulkassoumbougou Kouloubleni, ils avaient programmé de braquer, loin de leur quartier. Et s’ils n’ont pas fait de victimes, c’est en raison de circonstances indépendantes de leur volonté. Soubagassi domicilié à Sotuba le regagna vers 4H du matin et ils mirent le cap sur Baco Djicoroni Golf sur leur vieille Djakarta.
En cours de chemin, Dieu étant du côté des propriétaires de motos Djakarta, leur engin se creva et à cette heure, il était impossible de trouver un vulcanisateur. Ils trimballaient alors leur engin quand le véhicule de patrouille des hommes du Commissaire Principal de Police Abdoulaye Djiré en charge du 15è arrondissement les rattrapa non loin de la mosquée WAMY à Baco Djcoroni Golf en commune V.
A la vue des agents, Siakani qui tenait la moto l’abandonna pour prendre ses jambes au cou. Il y a de quoi car, il portait une arme qui sera découverte plus tard. Il se dirigea vers un tas de briques et la dissimula entre deux briques pour se dirigea vers les patrouilleurs, carte d’identité dans ses mains, levées vers le ciel. En le fouillant, les éléments de patrouille de l’Inspecteur de Police Ladji Cissé, chef de la Brigade de Recherches ont découvert dans ses poches, cinq cartouches de revolver. Où est l’arme ? Siakani essaye de se jouer des patrouilleurs qui fouilleront dans le tas de briques pour mettre la main sur un pistolet sophistiqué de type Taurus de fabrication brésilienne, avec un chargeur garni de huit balles. A l’interrogatoire, Soubagassi 27 ans et Siakani 19 ans ont reconnu qu’ils étaient à la recherche de proie. Le mercredi 20 août, ils sont déférés. Des gens qui n’ont pas été inquiétés pour avoir fait pire, passeront combien de temps en prison rien que pour port illégal d’arme ? Il se peut qu’ils soient déjà parmi nous.
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