Le lancement officiel de l’ACRD a eu lieu le mardi 5 octobre 2021 dans la Maison de la Presse de Bamako. Présidée par Oumar Ibrahima Touré, la nouvelle plateforme entend apporter sa pierre dans le renouveau du Mali.
Née au moment le plus critique de l’histoire du Mali, l’Alliance citoyenne pour la République et la Démocratie (ACRD) s’engage à relever le défi de l’heure. Pour cela, elle a vu la nécessité de regrouper en son sein plusieurs partis politiques, associations, mouvements et organisations diverses de la scène politique et de la société civile du Mali. L’information a été partagée lors de la cérémonie de lancement officiel, le mardi 5 octobre 2021, à la Maison de la Presse de Bamako.
Selon Oumar Ibrahima Touré, président de l’ACRD, l’alliance entend consolider la citoyenneté, la République et la démocratie qui sont les trois piliers indispensables au renouveau du Mali. A cet effet, la plateforme ne restera pas à la marge de la Transition. Ainsi, elle soutiendra toutes les actions qui conduiront le Mali à bon port. Il s’agit des chantiers majeurs dont les Assises nationales de la Refondation, la mise en place de l’organe unique de gestion des élections et tant d’autres.
Pour la prolongation de la Transition
A l’en croire, le bilan du duo Assimi et Choguel est acceptable et si la prolongation semble nécessaire pour le Mali, l’ACRD n’y trouvera pas d’inconvénient, vu que son objectif principal est la contribution à la réussite de la Transition, à la stabilité et au renouveau du Mali. « Le problème du Mali est au-dessus du délai de la Transition », a-t-il précisé.
Par ailleurs, il rappelle que la plateforme reste ouverte à toutes les forces vives de la nation partageant ses objectifs. De même, il soutient que la CEDEAO et la communauté internationale demeurent des partenaires d’appui face aux problèmes du Mali et non des décideurs. Il exhorte également la France à respecter la souveraineté du Mali et à créer un cadre d’échanges pour trouver ensemble une solution pérenne avec le Mali, dans la lutte contre le terrorisme.
Boubacar Idriss Diarra, stagiaire
Source : Le Challenger