Tous les moyens sont bons pour obtenir son baccalauréat en Algérie. Alors que l’Education nationale doit faire face, depuis le début des épreuves, à une série de triches avec Facebook, une candidate s’est distinguée avec une puce électronique dans l’oreille lui permettant de se faire dicter les réponses à l’examen par un correspondant utilisant une communication satellitaire.
Une tricherie inédite mais qui n’a pas fait long feu car la candidate a vite été démasquée par un surveillant. Prise la main dans le sac, la candidate n’a pas nié les faits, surtout que son correspondant pensant que la jeune femme poursuivait l’épreuve, a continué de dicter les réponses.
La candidate a signé un procès-verbal de reconnaissance de fraude. Pour l’heure, on ignore comment son correspondant a eu connaissance des énoncés des épreuves. Selon la ministre de l’Éducation, Nouria Benghebrit, « il n’y a pas eu de fuites des sujets ».
Une enquête préliminaire a été ouverte dès le début des épreuves le 7 juin dernier, à la suite de cas de fraude via Facebook. Des lycéens, à l’aide leur téléphone portable, avaient mis en ligne les sujets du baccalauréat afin de demander de l’aide à leurs amis et proches.
Plus de 850 000 jeunes Algériens passent le baccalauréat, cette année, en Algérie, afin de pouvoir accéder à l’enseignement supérieur. Ces épreuves mobilisent prés de 163 000 surveillants.
Source: afrik