En match comptant pour la première journée des éliminatoires coupe du monde Russie 2018, les Aigles du Mali se sont inclinés devant les Eléphants de la Côte d’Ivoire sur le score de 3-1. C’était le samedi 8 octobre dernier, au stade de la paix de Bouaké. A la fin de la partie, le sélectionneur national, Alain Giresse, est revenu sur la rencontre à travers un point-presse d’après match.
Notre rêve de battre les Eléphants de la Côte d’Ivoire ne s’est pas réalisé à l’entame de cette première journée des éliminatoires de la coupe du monde Russie 2018 car, finalement, les Eléphants ont dicté leur loi aux nôtres, s’imposant ainsi par 3buts à 1.
Pourtant, les poulains d’Alain Giresse ont entamé la partie avec beaucoup de succès en dominant les 20 premières minutes, avant d’ouvrir le score à la 14è minute par Sambou Yattabaré suite à une mésentente au sein de la défense ivoirienne. Il a fallu attendre la 25è minute pour voir tout basculer car sur une longue frappe, Kodjia Jonathan Adjo égalise pour les Eléphants.
Après cette égalisation, les Ivoiriens ne cessent de monter sur leur adversaire du jour. A la 30è minute, sur un centre de Serge Aurier à partir du côté gauche de la défense malienne, Salif Coulibaly s’entremêle les pieds et marque contre son camp.
Dopés par leur avantage à la marque, les Eléphants ont continué de pousser vers l’avant pour tenter de tirer davantage profit de la fébrilité de la défense malienne. C’est ainsi que, 4 minutes plus tard, Yao Kouassi Gervais, alias Gervinho, trompe la vigilance des défenseurs maliens pour marquer le troisième but des Ivoiriens.
A la fin de la rencontre, le sélectionneur national est revenu sur la rencontre en expliquant aux journalistes ce qui a marché et ce n’a pas marché à travers, un point-presse d’après match tenu au stade de la paix de Bouaké.
” Nous avons manqué de maturité. Après avoir réussi à ouvrir le score, on a voulu les asphyxier. Malheureusement, en face il y avait du répondant. Ils ont su revenir en faisant preuve d’un réalisme déconcertant. A présent, il faut tirer les leçons de cet échec pour mieux aborder les prochains matchs. C’est sûr que nous allons présenter un bien meilleur visage avec le retour des absents”. A-t-il expliqué.
Mme Coulibaly Mariam Coulibaly, Consul général du Mali à Bouaké : Une dame engagée pour la cause malienne
Durant le séjour des différentes délégations à Bouaké, toute le monde est unanime là-dessus : s’il faut féliciter et remercier quelqu’un, c’est bien le consul général du Mali à Bouaké, Mme Coulibaly Mariam Coulibaly. Cette brave dame et son équipe ont tout mis en œuvre pour que les délégations puissent séjourner dans les meilleures conditions possibles. Chaque délégation était accueillie dès l’entrée de la ville pour être accompagnée dans une ambiance festive vers son lieu d’hébergement.
Pour soutenir les Aigles : la colonie malienne de Bouaké sonne la grande mobilisation
La ville de Bouaké est considérée comme la deuxième ville du Mali en Côte d’Ivoire, selon l’ambassadeur du Mali en côte d’Ivoire, Ousmane AG Rhissa. En effet, la ville de Bouaké accueille une très forte colonie malienne qui s’est beaucoup investie pour réserver un accueil chaleureux aux différentes délégations maliennes venues soutenir les Aigles du Mali à l’occasion de la rencontre Côte d’Ivoire-Mali qui se jouait à Bouaké. En effet, les différentes délégations, dès leur arrivée à Bouaké, ont été accompagnées par une foule de résidents et supporters des Aigles jusqu’à leur lieu d’hébergement.
De l’aéroport au stade de la paix de Bouaké, les supporters maliens de Bouaké ont toujours été sur place pour encourager le capitaine Yacouba Sylla et ses coéquipiers.
Coup de chapeau à l’Ajsm
L’Association des journalistes sportifs du Mali (Ajsm) a assuré le déplacement d’une trentaine de journalistes sportifs à Bouaké pour la couverture médiatique de la rencontre Côte d’Ivoire – Mali, match comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du monde Russie 2018.
Pour ce déplacement sur Bouaké, une ville située à 376 Km d’Abidjan, les responsables de l’Ajsm ont tout mis en œuvre pour que le déplacement des journalistes soit une réussite. Pour cela, ils ont mis à la disposition des journalistes un bus confortable pour le trajet aller et retour, à savoir Bamako-Bouaké-Bamako.
Une fois sur place à Bouaké, l’hébergement, la restauration et même le déplacement interne ont été pris en charge par l’Ajsm en partenariat avec ses partenaires : le Pmu-Mali, la Fédération malienne de football (Fémafoot) et le Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm).
Mohamed TRAORE, envoyé spécial à Bouaké
Rien n’est perdu pour les aigles du mali. la qualification est bien possible !
Malgré la défaite face aux Eléphants de Côte d’Ivoire, samedi dernier, au Stade de Bouaké (3 buts à 1) la qualification des Aigles du Mali pour la Coupe du Monde Russie 2018 est bien possible.
Beaucoup de Maliens n’arrivent pas à digérer la défaite des Aigles du Mali face aux Eléphants de Côte d’Ivoire (3 buts à 1) samedi dernier au Stade de la paix de Bouaké, comptant pour la première journée des éliminatoires de la Coupe du Monde (Groupe C). Cela se comprend compte tenu de la rivalité entre les deux pays, surtout dans le domaine du football. Je pense que cette victoire des Champions d’Afrique en titre est bien méritée compte de leur statut de favori et surtout ils évoluaient sur leur propre terrain donc devant leur public. C’est vrai aussi que beaucoup de Maliens avaient nourri espoir que cette fois-ci aurait été la bonne face à la sélection ivoirienne, notamment avec une victoire à Bouaké. A mon avis, l’absence de joueurs comme Bakari Sako, Adama Traoré et Abdoulaye Diaby a surtout joué sur l’effectif de Giresse, surtout la blessure de Moussa Doumbia.
D’après le technicien français lui-même, les éliminatoires de la Coupe du monde sont à un autre niveau plus élevé que celles de la CAN. C’est pour dire que beaucoup de pays africains, tout comme le Mali,aux ambitionnent au moins une fois de goûter aux délices de ce grand rendez-vous du football mondial.
Comme disait l’un des ministres à quelques jours de ce fameux match contre les Eléphants du samedi dernier : “Je pense que ce ne sera pas un match facile puisque la Coupe du monde reste toujours l’un des objectifs pour la Côte d’Ivoire. C’est à nous de nous battre. Je pense que c’est bien possible avec les joueurs que nous avons”. Selon l’un des consultants invités sur le plateau de l’Ortm : “Pour ce genre d’éliminatoires, il faut mettre le paquet à domicile. Sinon, aller battre les pays, cela va être très difficile et compliqué”. C’est dire qu’après cette défaite à Bouaké, les Aigles du Mali n’ont plus droit à l’erreur. Il s’agit de gagner tous les matches à Bamako, devant leur public. Ce qui est d’ailleurs possible. Mais cela passe par une victoire, le 12 novembre prochain face au Gabon, au Stade du 26 Mars. Au même moment, les Eléphants seront en déplacement pour affronter le Maroc à Casablanca. Pour le moment, la tête de la poule est occupée par la Côte d’Ivoire avec 3 points, suivi du Gabon et du Maroc avec 1 point chacun et le Mali est bon dernier avec 0 point. Il suffit dès maintenant au Coach Alain Giresse de se mettre déjà au travail tout en corrigeant les insuffisances pour mieux aborder cette rencontre contre le Gabon. Si possible aussi, donner la chance à d’autres gardiens de but à l’image du jeune Djigui Diarra ou de l’expérimenté Soumaïla Diakité. A vrai dire, Oumar Sissoko n’a plus sa place au sein des Aigles du Mali comme gardien de but, tout comme Mamadou Samassa. Cela veut dire que rien n’est perdu pour les Aigles du Mali. La qualification à la Coupe du monde reste bien possible si nous restons mobilisés derrière notre sélection nationale. C’est pourquoi les Maliens doivent se donner la main pour soutenir cette équipe. A.B. HAÏDARA
Source: Aujourd’hui-Mali