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Affaires des bérets rouges : La SE libère enfin l’ex-garde de corps d’ATT

colonel Abidine Guindo

Mis aux arrêts le 11 juillet 2O12 et détenu depuis dans les locaux de la Sécurité d’Etat,  le colonel-major Abidine Guindo, ancien chef des Bérets rouges et ex-aide de camp de l’ancien président, Amadou Toumani Touré (ATT), a été  libéré samedi dernier. Il était accusé d’avoir dirigé les attaques du 30 avril des Bérets rouges fidèles contre l’ex-junte et poursuivi pour «atteinte à la sécurité intérieure de l’État.

 

Le colonel-major Abidine Guindo, ancien chef des Bérets rouges et ex-aide de camp d’Amadou Toumani Touré (ATT), a été  libéré samedi dernier par la Sécurité d’Etat où il était détenu depuis son arrestation le 11 juillet 2O12. Depuis son arrestation, selon Abdoulaye Guindo, parent de l’officier – des membres de sa famille avaient exprimé leurs craintes. « On ne sait pas où se trouve actuellement le colonel et on a peur pour sa vie », a déclaré de son côté Ousmane Guindo, autre membre de sa famille.

 

Abidine Guindo  était soupçonné  d’avoir dirigé les attaques menées à la fin d’avril et au début de mai à Bamako par des Bérets rouges fidèles du président Amadou Toumani Touré (ATT) contre l’ex-junte. À la suite de ces affrontements qui avaient fait au moins 22 morts et des dizaines de blessés, de nombreux militaires considérés comme proches d`ATT avaient été arrêtés. L’ancien aide de camp d’ATT était depuis en fuite. Il est visé par une information judiciaire « pour atteinte à la sécurité intérieure de l’État ».

 

D’autres militaires présumés proches d’ATT avaient été libérés le 18 juillet 2013. Il s’agit des capitaines Alou Ongoïba et Toumani Diakité; des lieutenants Bourama Traoré, Yaya Niambelé et Alassane Ag Archéwal ; et du lieutenant-colonel Yacouba Traoré, membre, lui, de la Garde nationale.

 

L’annonce de la libération sans délai des bérets rouges faite par le président de la République par intérim, Dioncounda Traoré lors d’une cérémonie de réconciliation entre bérets rouges et bérets verts à Koulouba, avait suscité la colère des magistrats dont la plupart ont critiqué  très ouvertement cette intrusion de l’exécutif dans le judiciaire.

 

Le procureur général (PG) près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel A. Tessougué, a dénoncé en son temps que  « ces propos du président constituent un véritable abus de langage. Nul ne peut ignorer le principe de la séparation des pouvoirs consacré dans la Constitution du 25 février 1992. Il faut que les autorités politiques apprennent à sécuriser la justice pour le salut de tous ».

 

 

Source: L’Indicateur du Renouveau

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