Pendant que des ma-liens soucieux du Mali s’inquiètent de plus en plus de l’enlisement (par dessein ?) de la crise politique et institutionnelle qui n’est plus loin de déboucher à des tensions sociales, les responsables du Collectif pour la Défense des Militaires donnent l’impression, de par leurs propos et actions, d’attiser le feu, comme si quelque part ils voulaient rompre le lien entre le peuple et son armée!
e fondant sur les S recommandations ANR et du Dialogue Inter-Maliens, et mettant en avant la nécessité de leur application effective, le CDM se livre en spectacle avec sa volonté d’arracher au forceps un mandat de cinq à Assimi Goïta, qu’il voudrait d’ailleurs <<< renouvelable»!
En conférence de presse mercredi, cette organisation a fait une série d’exigences qui, pour la plupart, sortent du cadre des recommandations des ANR et du DIM. Elle exige en effet un mandat de cinq ans renouvelable pour le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi
Goïta, qui serait, selon elle, une recommandation forte du Dialogue Inter-Maliens, répondant à la logique et à la cohérence des nouveaux principes de gouvernance, les autorités ayant le devoir de mettre en œuvre la volonté populaire exprimée dans les-dites recommandations.
Dans un souci d’harmonisation du processus de refondation au sein des États membres de la Confédération AES, et en vue de l’évolution. une Fédération, il est essentiel que le Général Goïta bénéficie du même statut et des mêmes prérogatives que ses homologues du Burkina Faso et du Niger », déclare les responsables du CDM, oubliant peut-être ou fei-gnant oublier qu’en matière de démocratie, le Mali n’est..
MAIMOUNA DOUMBIA
Source: Soir de Bamako