Suite à la décision du SYNABEF, les secteurs bancaires, assurance, microfinance et pétrole sont partis en grève le jeudi 17 avril 2025 pour 72 heures reconductibles 120heures. La décision de grève intervient après l’incarcération de deux agents de Banque sur plainte de l’EDM jugée par le syndicat anormal. D’autres situations ont été également évoquées.
Mercredi soir, les autorités et les responsables du SYNABEF ont passé des heures de négociations sans arriver à un accord.
Après cet échec, le Secrétaire général du syndicat, Hamadoun Bah et les secrétaires généraux des comités synciaaux de banques et autres secteurs affiliés ont fait des messages à l’adresse de leurs militants tout en les appelant au respect du mot d’ordre de grève.
Ce jeudi au cours de la journée, nous nous sommes rendus compte que le mot d’ordre n’est pas suivi à 100%. Pour preuve, au niveau du secteur banquaire, la BDM continue de travailler. Au niveau des stations, à part Quelques-unes (Oryx, Shell et Total), toutes les autres sont opérationnelles.
Ce constat est un coup dur pour le SYNABEF. À la différence de la situation de Hamadoun Bah qui avait suscité la mobilisation générale des membres du syndicat, cette fois-ci, malgré l’appel le constat est tout autre. Est-ce dire que certains secteurs en ont marre des grèves à répétition qui jouent sur l’économie de la Nation et les citoyens mais aussi sur leurs business ?
Plusieurs voix se sont levées contre cette grève qui se passe à un moment inapproprié vu toutes les difficultés auxquelles le pays fait face. Le dialogue doit être privilégié en ce moment en lieu et place des actes qui favorisent la paralysie du pays.
Le SYNABEF doit revoir sa stratégie au risque de voir plusieurs de ses membres se désolidariser avec le temps.
KD
Source: Le Pays