A la demande de la Coordination des chauffeurs et mécaniciens, toutes les activités de la ville des 333 Saints ont été paralysées, hier mercredi 5 juillet 2023. Ils exigent la libération des personnes arrêtées dans l’affaire des camions chargés de motos arrêtés par les FAMas.
Selon les sources locales, durant la journée, les banques, les boutiques, les boulangeries, les alimentations et autres services sont restés fermés toute la journée. En effet, la Coordination des chauffeurs et mécaniciens de la région, initiatrice de la journée morte, exige la libération de leurs collègues en l’occurrence Idrissa Dedéou et Dedéou Arby, tous deux conducteurs et de leurs apprentis arrêtés, depuis près de deux mois, dans l’affaire des camions transportant 200 motos. En tout cas, ce bras de fer inquiète les populations de la région déjà fragilisées par la cherté de la vie.
Pour rappel, les Forces de défense et de sécurité du secteur 3 de l’opération Maliko, basées à Niafunké ont mené dans la nuit du 30 avril 2023, une vaste opération au cours de laquelle, deux camions contenant près de 200 motos neuves et des couvertures qui seraient destinées à des groupes terroriste armés (GAT) ont été interceptés à 25 km de Niafunké, dans la région de Tombouctou.
Aussi, au cours de la même intervention, les éléments du secteur 3 de l’opération Maliko ont interpellé 9 personnes, qu’elles ont mises à la disposition de la gendarmerie pour des besoins d’enquête.
Du côté des commerçants de la ville, on estime que les chauffeurs arrêtés dans cette affaire « sont innocents et doivent être libérés ».
Par ailleurs, soutiennent-ils, les nombreuses démarches effectuées auprès des autorités n’ont pas donné de suite de favorable.
C’est la base de ce constat d’échec que la Coordination des chauffages et mécaniciens de la région de Tombouctou a décrété, hier mercredi 5 juillet 2023, une journée de ville morte.
Affaire à suivre…
Image d’illustration
Source : l’Indicateur du Renouveau