Le samedi 22 novembre 2014, l’Union pour la République et la Démocratie (URD) a tenue les assises de son 3è congrès ordinaire, dans une salle du Cicb qui a refusé du monde. En prélude à cet évènement, le parrain du parti, l’honorable Soumaïla Cissé, était face à la presse, le mercredi dernier pour une analyse de la situation de la situation sociopolitique du pays.
Le chef de file de l’opposition, a dénoncé une gestion peu rassurante du pays par le président Ibrahim Boubacar Keïta et ceux qui l’entourent. Crise du nord, insécurité à Bamako et à l’intérieur, corruption, gabegie, favoritisme, menace du virus Ebola, Soumaïla Cissé a multiplié les exemples qui licencient la gestion du pouvoir en place. Un pouvoir qui a vite fait déchanté le peuple qui espérait un vrai changement. Mais, une fois au pouvoir, toutes les belles promesses ont vite été mises de coté et remplacées par un ridicule spectacle de course vers l’enrichissement personnel. Encore une fois, les questions du contrat d’équipement de l’armée et de l’achat d’un avion (présidentiel) à coût de 20 milliards, sont revenues au cours des échanges. Soumaila Cissé a-t-il discrètement écrit au fonds monétaire international (Fmi) pour que l’institution financière internationale enquête sur ces deux affaires passées dans la plus grande opacité ? Sur la question, la réponse de Soumaila Cissé tombe tel un couperet : «On l’a dit, mais je n’ai pas besoin d’écrire pour des gens qui sont là au Mali et qui vivent les évènements en même temps que nous», a déclaré Soumaila Cissé. Avant d’ajouter : «Ceux qui sont à la tête du pays aujourd’hui doivent reconnaître qu’il y a eu des surfacturations qui les sanctionnent».
Pour le leader de l’opposition il faut arrêter de chercher des boucs émissaires. «Dans ce pays il s’est passé des choses extrêmement graves », a déclaré Soumaila Cissé. Qui en veut pour preuve tous ces contrats qui ont été annulés dans le marché d’équipement de l’armée à cause de l’excès commis dans la surfacturation.