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A la Une: Donald Trump et le spectre de la violence avant les élections de mi-mandat

C’est une information du New York Times. Si d’aventure les démocrates venaient à s’imposer lors de ces élections et à obtenir la majorité au Congrès, il faut s’attendre à des changements « rapides et violents » selon les termes employés par le président américain. Ce mardi 28 août 2018, Donald Trump recevait à la Maison Blanche les principaux leaders évangélistes du pays.

Le quotidien new-yorkais a obtenu un enregistrement des déclarations du président. « Ils mettront fin à tout immédiatement », leur a-t-il dit, expliquant que cette gauche était aux mains de groupes violents. Pour le New York Times, Donald Trump agite encore une fois le spectre de la peur et de la violence pour rallier les pasteurs évangélistes à sa cause et pour qu’ils jouent un rôle central dans la campagne des élections de mi-mandat.

Au Venezuela, les autorités dénoncent des traitements dégradants pour les migrants

Des déclarations qui font suite au retour dans le cadre du plan « revient dans la patrie » (« Vuelve a la Patria ») d’une centaine de migrants vénézuéliens. Ces derniers revenaient du Pérou, précise El Carabobeño. Et selon le ministère vénézuélien des Affaires étrangères qui a publié un communiqué, ces migrants avaient sollicité les autorités vénézuéliennes pour rentrer à cause de la xénophobie et de la haine dont ils étaient victimes au Pérou. Une haine qui est alimentée par « les gouvernements de droite de ce continent » selon le communiqué repris par El Carabobeño.

Des traitements dégradants dénoncés également par la Fondation sud-américaine pour les droits de l’homme et le développement social, Fundalatin, dans les pages d’Ultimas Noticias(quotidien proche du pouvoir) qui appellent les pays qui accueillent des migrants vénézuéliens « à respecter les droits de l’homme » et a appliqué « les mêmes mécanismes qui sont traditionnellement appliqués au Venezuela », terre d’accueil pendant des décennies pour des centaines de milliers d’étrangers, rappelle-t-elle.

Le Pérou décrète l’état d’urgence à la frontière équatorienne

Le président Martin Viscarra a signé ce mardi 28 août un décret suprême qui lui permet de décréter l’État d’urgence sanitaire pour 60 jours dans trois districts de la région de Tumbes, nous apprend Peru21. C’est-à-dire la région qui jouxte la frontière avec l’Équateur par laquelle entrent tous les jours des milliers de migrants vénézuéliens. Le Pérou qui a par ailleurs donné des chiffres concernant les demandes d’asile.

Selon El Comercio, sur les cent mille demandes effectuées, seules cent ont reçu une réponse favorable. D’après le ministère des Affaires étrangères, ce chiffre s’explique par le fait que la plupart des demandeurs sont des migrants et non des réfugiés. Des autorités qui n’ont pas donné plus de détails, expliquant que des mesures seraient annoncées après une réunion vendredi prochain des pays membres de la communauté andine.

Le Brésil renforce le dispositif militaire à la frontière vénézuélienne

Ce mardi, selon O Globo, le président brésilien Michel Temer a signé un décret qui donne aux trois mille militaires qui sont sur place, c’est-à-dire dans l’État de Roraima, les mêmes pouvoirs qu’à la police et ce afin de « garantir la sécurité » des habitants et des migrants. Michel Temer qui parle d’une situation « tragique » qui « menace l’harmonie de tout le continent ». À l’image des dirigeants péruviens, équatoriens ou encore chiliens, Michel Temer appelle la communauté internationale à adopter en urgence des mesures.

Du côté des autorités de l’État du Roraima où se concentrent ces réfugiés, on estime que ces mesures sont insuffisantes. Dans des propos repris par la Folha de Sao Paulo, la gouverneure de cet État confirme que cela va renforcer la sécurité, mais cela ne va pas permettre de pallier aux carences. Suely Campos réclame des fonds supplémentaires et des infrastructures, notamment un hôpital de campagne pour faire face aux besoins de ces migrants.

Le mouvement citoyen « Petrocaribechallenge » ne faiblit pas

Comme l’explique Alter Presse, ce mouvement continue à prendre de l’ampleur, même à l’étranger. Selon le site d’information en ligne, une marche est prévue ce samedi à Montréal par la diaspora haïtienne toujours pour réclamer où sont passés les 3,8 milliards de dollars d’aide allouer à Haïti dans le cadre du plan Petro Caribe.

Aux États-Unis aussi la diaspora s’organise et annonce une manifestation pour le lundi 3 septembre à Brooklyn. D’ici là d’autres sit-in et manifestations sont prévus en Haïti. C’est le cas notamment aujourd’hui ou un rassemblement est prévu aux Cayes devant le bureau des comptes.

RFI

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