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A la suite d’un contentieux judiciaire: La Direction générale de la BOA-Mali fermée pendant deux heures par les forces de l’ordre

Le fait inédit s’est produit dans la matinée du mardi 3 août, entre 7 heures et 9 heures du matin. Le siège de la Direction générale de la Bank Of Africa (BOA- Mali), sis à l’ACI 2000, a été fermé par les forces de l’ordre réquisitionnées par la justice. Cela en exécution d’une décision de justice dans un contentieux l’opposant à l’un de ses clients.

 

En effet, en cette matinée du mardi, alors que les premiers clients  de la banque étaient déjà devant les guichets pour leurs opérations, ils ont été surpris par l’irruption des forces de sécurité, accompagnant un huissier, venu procéder à la fermeture de la banque. Les rares clients à l’intérieur étaient ainsi priés de vider les lieux. La fermeture, partie pour durer le plus longtemps possible, a été écourtée vers 9 heures.

Opéré, avec une facilité déconcertante cet acte, a suscité des interrogations auprès de ses clients et des témoins oculaires. Car, il est rare dans notre pays de voir une telle situation. Du côté de la banque, les responsables du service communication ont tenté de minimiser l’évènement :  » Il s’agit d’un dossier en justice avec une Dame qui nous doit de l’argent. La procédure est en cours, pour le moment nous ne voulons pas communiquer la dessus « , a expliqué la responsable de la communication. Et d’ajouter que cette fermeture momentanée  » n’a eu aucun impact sur les clients. Les agences ont continué et continuent de fonctionner normalement « .

Le contentieux en question oppose la BOA-Mali à l’une de ses clientes, l’opératrice économique Mme Simpara Saran Traoré, connue sous le sobriquet  » Saran Gossi Saran « . Il porte sur un prêt que cette dernière a contracté auprès de la banque. Alors que la banque réclame le remboursement de son argent, la cliente l’accuse  d’avoir ouvert frauduleusement des sous-comptes bancaires en son nom, sur lesquels ont transité des sommes qu’elle ne reconnait pas. La procédure judiciaire a débuté au tribunal de la Commune II avant de passer par la Cour d’Appel, la Cour Suprême et la juridiction communautaire de la CEDEAO. L’intéressée n’a pas voulu se prononcer sur la question.

YC

Source: l’Indépendant

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