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«À la Fifa, ce qu’on donne à l’Afrique on le donne ailleurs», dit Issa Hayatou

Le Camerounais président intérimaire de la Fifa s’est confié au journal L’Equipe sur l’élection à venir à la tête de la Fédération internationale.

president interim Fifa Camerounais Issa Hayatou

C’est un drôle de paradoxe. Issa Hayatou, l’homme qui a remplacé provisoirement Sepp Blatter à la tête de la Fédération internationale de football (Fifa) après la suspension du Suisse de ses fonctions pour des soupçons de corruption, a souvent vu son nom trempé dans des affaires de malversations.

«En décembre 2011, il a été impliqué dans le scandale ISL –la société de marketing qui gérait dans les années 1990 les droits télévisés de la Coupe du monde. L’entreprise s’était rendue coupable de verser des rétrocommissions et Hayatou avait été impliqué dans l’affaire, mais avait échappé à une condamnation. Le dirigeant camerounais est également soupçonné d’avoir été «acheté» par le Qatar pour persuader les fédérations africaines à voter pour la candidature de l’Émirat concernant l’attribution de la Coupe du monde 2022», écrivait-on sur Slate.fr en octobre.

Mais en dépit de sa réputation plutôt mauvaise d’un point de vue déontologique, c’est aujourd’hui bien lui qui est en charge d’assurer la transition à la tête de la Fifa jusqu’à l’élection du 26 février, où les représentants des 209 fédérations nationales éliront leur nouveau patron. À quelques jours de ce scrutin auquel il ne se présente pas, le Camerounais s’est confié au journal sportif français L’Equipe dans une longue interview.

«L’Afrique aurait été derrière Platini»

Il a notamment déclaré entre les lignes que la Confédération africaine de football (CAF), qu’il dirige toujours, ne soutiendrait pas à tout prix le candidat sud-africain Tokyo Sexwale, qui peine à obtenir le soutien de sa propre fédération nationale. «On n’est pas contre Tokyo Sexwal, on attend la décision de sa propre fédération qui vient de dire que sa campagne était trop discrète», affirme t-il. Il a également dit que le football africain était initialement derrière Michel Platini, le dirigeant français de l’Uefa, lui aussi suspendu de ses fonctions à la Fifa et exclu de facto de la course à la présidence.

«J’aurai souhaité que Platini soit président de la Fifa compte-tenu de nos affinités. L’Afrique aurait été derrière Platini. Sans ambages».

Enfin, il s’est défendu de toute malversation financière en faveur de la CAF de la part de la Fifa. «À la Fifa, il n’y a pas de disparités. Ce qu’on donne à l’Afrique, on le donne ailleurs. Les gens ont tendance à nous montrer du doigt, nous les Africains pour dire qu’on a profité de Blatter».

Source: Slate Afrique

 

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