La Belgique a estimé qu’il n’y a pas d’indications d’une dérive ethnique dans la crise qui secoue le Burundi depuis près de neuf mois.
« Il n’y pas d’évolution ethnique sur le terrain, avec des violences qui viseraient particulièrement une communauté » a déclaré, le ministre belge des Affaires étrangères Didier Reynders dans une interview à la chaine française France 24.
« C’est surtout un conflit à l’intérieur du pouvoir, parfois même à l’intérieur de l’armée », a souligné M. Reynders.
« Il ne s’agit pas de pointer du doigt exclusivement les violences du pouvoir, il y a aussi des violences commises par des rebelles armés « , a poursuivi le chef de la diplomatie belge.
M. Reynders a jouté que la Belgique conseille la plus grande prudence à ses ressortissants qui se rendent au Burundi et de ne pas s’y rendre sauf « si c’est indispensable ».
» Il n’y a pas non plus jusqu’à présent de violence à l’égard des expatriés, mais on le sait, les dérapages dans la région sont toujours possibles », a indiqué le ministre belge.
Didier Reynders a par ailleurs déclaré que son pays est prêt à participer à une force d' »interposition » au Burundi, si elle est votée par l’ONU.
Source: BBC