L’Organisation des Nations Unies a débuté les travaux de sa 73e Assemblée Générale, le mardi dernier, à son siège, à New York. Comme de coutume, plusieurs Chefs d’État africain et du monde ont répondu à l’appel dont, Ibrahim Boubacar Kéïta. Les questions abordées lors de l’ouverture des travaux de cette AG sont, entre autres, la lutte contre le terrorisme, le développement durable, la réduction de la pauvreté, la lutte contre les inégalités, l’éducation et le phénomène d’immigration clandestine.
Outre les points saillants cités précédemment, la présente 73e Assemblée Générale du Conseil de Sécurité de l’ONU avait à son ordre du jour la question du financement du G5 Sahel. L’opération a commencé, mais les fonds promis lors de la conférence des donateurs de Bruxelles, en février dernier, peinent à être rassemblés. Vu la situation dans le pays sahélo-sahélien, le financement de la force du G5 Sahel demeure un défi majeur pour les acteurs.
L’Union africaine (UA) ne parvient pas à financer, comme elle l’avait promis depuis 2015, les 25% du Budget de ses propres opérations. Certes, des efforts ont été fournis ; mais, le pari reste dur à gagner pour le moment. La force du G5 Sahel, créée en 2014 par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad, est une initiative des pays qui ont des problèmes économiques. Le terrorisme et l’attaque des Groupes armés s’étendent de jour en jour sur l’ensemble de ces États. Pour ce faire, le Niger qui assure la présidence de cette force au cours l’AG n’a pas manqué l’occasion de lancer un appel pressant aux partenaires afin d’accélérer le décaissement des fonds promis.
Selon l’AFP, Antonio Guterres, le Secrétaire Général des Nations Unies a aussi fait appel au bon sens. «Les opérations africaines, notamment celles mandatées par l’Union africaine, ont un rôle crucial et j’en appelle à vous pour soutenir ces opérations, notamment à travers un financement planifié, adéquat et viable », a-t-il lancé. Il faudra noter aussi qu’il était question, hier mercredi, de passer en revue la situation du Mali, où officie la mission onusienne MINUSMA, et le financement du G5 Sahel. C’est IBK, qui devait intervenir sur ces points à la tribune de l’Assemblée Générale des Nations Unies.
Adama A. Haïdara
LE COMBAT