En Rwanda, le génocide des Tutsis, parfois appelé génocide rwandais a eu lieu du 07 avril 1994 jusqu’au 17 Juillet 1994. Cette extermination qui a duré 3 mois et 10 jours a fait 800.000 morts, selon une estimation de l’ONU. Un peu plus d’un million selon un recensement. Comment cette horreur a été financée ?
Le 6 avril 1994, le président Juvénal Habyarimana rentre à Kigali, à bord d’un Falcon 50, immatriculé 9XR-NN offert par la France, et piloté par un équipage français. Juste avant le décollage, il propose au président Burundais Cyprien Ntaryamira, dont l’avion est en maintenance, de l’accompagner à Bujumbura, d’après François Léotard, devant les députés français, le président Mobutu Sese Seko aurait dû se trouver à ce sommet, mais aurait refusé de venir au dernier moment.
20h 27, en phase d’atterrissage à Kigali, deux missiles (SATCP), de marque française, sont tirés depuis la colline de Masaka, sous le contrôle du Front patriotique rwandais (FPR), dirigé par Paul Kagamé et soutenu par la communauté internationale (USA, France, UK, Ouganda, Zaïre) l’avion explose et s’écrase non loin de la résidence présidentielle, aucun survivant.
Les extrémistes hutus qui ont planifié leurs crimes deux ans plutôt, avec la complicité des banques françaises, contre les populations tutsies, faisait plus d’un million de morts, les circonstances qui ont rendu ces massacres possibles demeurent non élucidées. Par ailleurs, l’achat des armes automatiques, ainsi que des machettes (400000) livrées par la Chine aux extrémistes hutus n’a été rendu possible grâce au soutien des autorités françaises, et de la complicité des banques françaises (BNP, Société Générale), et l’aval des institutions financières internationales, en occurrence le FMI et la Banque mondiale. Jean louis -Bruguière ouvre une enquête à la suite de la plainte déposée par la famille des pilotes tués, devant le Tribunal pénal international contre Paul Kagame, pour participation à l’attentat contre son prédécesseur Juvénal Habyarimana, élément déclencheur du génocide.
Paul Laure
Source: Le Démocrate