La cérémonie d’ouverture a été présidée par N’diaye Ramatoulaye Diallo ministre de la culture. C’était en présence des ministres des mines et du pétrole, Lelenta Hawa Baba Ba et du tourisme et de l’artisanat Nina Walett Intalou, du président du parti RPM Bokary Treta, du chef de file de l’opposition Soumaila Cissé, des diplomates étrangers accréditées au Mali et de plusieurs responsables et sympathisants du pays dogon.
Le volet culturel de ce festival est un vecteur de la cohésion sociale. Car il permet aux différentes communautés du pays de communier et de véhiculer des messages à travers les sketchs, prestations artistiques d’inviter le peuple malien à de cohésion sociale.
Mais aussi mettre l’accent sur la sensibilisation, afin que toutes les communautés qui y participent sachent qu’il n’y a pas de conflit intercommunautaire au Mali. Malgré la crise et les morts d’hommes dans le pays, la culture reste et demeure un puissant vecteur de cohésion sociale et de vivre ensemble.
Dans son allocution, le président de Ginna dogon Mamadou Togo, a tenu a remercié le gouvernement malien surtout le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keita pour son implication personnelle pour le bon déroulement de cette édition avant de définir le Festival comme un cadre d’exposition pour les artisans venus de toutes localités du Mali.
La ministre de la culture N’diaye Ramatoulaye Diallo dira qu’elle est heureuse d’accompagner pour la cinquième année consécutive les organisateurs du Festival Culturel OGOBAGNA qui constitue désormais l’un des évènements les plus emblématiques de l’agenda touristique et culturel de notre pays.
Quant à Adama Dolo dit Dahico, artiste comédien et maître de cérémonie à l’ouverture de cette édition, il a félicité l’initiative qui vise à valoriser la culture malienne à travers la culture Dogon. Il a saisi l’occasion pour inviter les autres ethnies à se joindre aux Dogons pour porter le fardeau du Mali. Certes, le Mali traverse une période de crise mais il ne faut pas « rester dans nos salons pour mettre en cause le festival à travers les réseaux sociaux. En ce moment les djihadistes auront raison de nous. Il s’agit plutôt de leur faire comprendre que nous sommes un peuple debout qui sait aussi combattre moralement à travers des événements de ce genre. » Rappelle-t-il, en donnant l’assurance que les djihadistes comprendront en ce moment qu’ils ne sont pas au-dessus de nous.
Durant une semaine les participants et les visiteurs pourront découvrir beaucoup d’autres merveilles de la culture Dogon à travers la lutte, les masques Emna, les danses et surtout les plats traditionnels, le Toguna, les conférences, les expositions photos etc. C’est donc un festival qui réunit et contribue à la recherche de solutions durables à la crise que vit le Mali, soutiendra Adama Dolo dit Dahico
Fatoumata Koita
Source: Bamako News