Nous avons bouclé hier jeudi 29 juillet 2021 cinq ans d’existence du journal « L’Observatoire ». Comme un océan, le parcours est aussi parsemé d’insolites qu’il use de souligner en ce cinquième anniversaire.
Chaque parution avec ses réalités. Entre la préparation des articles et l’imprimerie, la pression est souvent énorme. Deux fois par semaine, il faut préparer la conférence de rédaction. En tant que Rédacteur en chef du journal, il faut recenser les thèmes, répartir les tâche, orienter les collaborateurs selon l’angle de traitement.
Parfois, c’est la croix et la bannière, dues aux difficultés d’accès à l’information. L’environnement brille par la rétention de l’information. Il nous arrive se voir raccrocher le téléphone au nez. Beaucoup de personnalités publiques, tels un Chef de Cabinet ou Charge de communication d’un ministère, d’une entreprise, ne sont disposés à libérer l’information. Quelquefois, il faut glaner les idées par le biais de l’internet et/ou des réseaux sociaux, mais avec prudence.
La conférence de rédaction est naturellement l’occasion de débattre de l’actualité qui paraîtra dans le journal du lendemain. Elle est généralement animée, voire houleuse. Les critiques fusent de partout, aussi bien sur la forme que le fond. Tantôt il faut recourir au dictionnaire, tantôt aux notions grammaticales ou orthographiques pour trancher.
Les jours de bouclages sont des moments de grandes pressions. Il faut rédiger les articles de dernières minutes. Chaque confrère, devant son ordinateur, reste concentré sur son sujet. Certains sont parfois agacés à cause du moindre bruit, d’autres font recours au thé pour se ressourcer.
Il arrive que le secrétaire de Rédaction rejette un article, faute de hiérarchisation des idées. Une réécriture s’impose alors.
La Une
La Une au journal L’Observatoire est généralement définie d’avance. Mais, il arrive que les informations de dernières minutes changent la donne. Alors, une conférence pour la Une se tient illico presto entre le rédacteur en chef ainsi que le « Unier », parfois assistés des responsables de rubriques. Elle est lue et relue. S’en suivent le choix du titre, qui devra en principe être percutant, et les photos.
La pression extérieure
« Le but du journalisme n’est ni de déplaire ni de complaire. C’est de remuer la plume dans la plaie», a dit Patrick Poivre d’Arvor. L’Observatoire met en exergue l’intérêt des lecteurs/lectrices avant. Il est inutile de s’illusionner, une fois qu’un article déplaise, l’intéressé appelle très souvent la rédaction pour se plaindre. Parfois, ce sont les annonceurs qui menacent d’arrêter la collaboration. Il faut gérer avec tact.
Cyril Adohoun
Source: icimali