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3ème édition de la Semaine de Lutte Contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite au Mali : Les acteurs de la Société Civile plaident pour plus de protection des lanceurs d’alertes

Réunis ce  lundi 14 Décembre 2020  dans les locaux de la Maison des Ainés pour le lancement officiel des activités de la 3ème édition  de la semaine de lutte Contre la Corruption et l’Enrichissement illicite au Mali, les responsables de la  Coalition des Organisations  de la Société Civile pour la  Lutte contre la Corruption et la Pauvreté ont exprimé leurs inquiétudes et leurs vives préoccupations en ce qui concerne  la non existence d’une loi  protégeant les lanceurs d’alerte.

Devant un parterre de journalistes, des acteurs de la  société civile et des représentants de l’Etat, la Coalition des Organisations de la Société Civile pour la Lutte contre la Corruption et la pauvreté par la voix de son président  Souleymane Dembélé estime aujourd’hui que dans la lutte contre la corruption, les lanceurs d’alerte jouent un rôle très important qui permet aux structures de contrôle de traquer des personnes présumées coupable de malversation financière. Compte tenu de  leur rôle stratégique, il est plusqu’urgent pour les plus hautes autorités du pays d’améliorer le cadre législatif et règlementaire par l’adoption d’une politique Nationale de lutte contre la corruption et une loi protégeant les lanceurs d’alerte qui sont exposés et leur vie est en danger.

Aux dires toujours de Souleymane Dembélé, la Corruption  est un véritable fléau qui sape le tissu économique et social d’un pays et nuit à  tous les citoyens notamment les jeunes.  C’est pourquoi, soutient-il, une lutte farouche contre la corruption et l’impunité a toujours été  sollicitée par les Organisations de la Société Civile Malienne.

Il n’a pas manqué de souligner que l’amélioration de la bonne gouvernance  doit venir  de l’intérieur  et être  appropriée par les citoyens. Les organisations de la Société Civile (OSC) ont donc un rôle clé à  jouer : Elles doivent  participer, légitimer et entériner la politique et l’action gouvernementale.

Pour sa part, le président  du Consortium RLD/AFAD  Kalifa Diakité  a  dans son intervention  touché du doigt les efforts consentis par les plus hautes autorités du pays en matière de lutte contre la  corruption.

« Bien que des efforts considérables soient concentis, beaucoup reste à faire pour  garantir une lutte implacable contre la corruuption, l’enrechhissement illicite et l’impunité. C’est pourquoi  le consortium RLD/AFAD œuvre inlassablement pour une amélioration de la législation à travers l’adoption d’une politique nationale de lutte contre la corruption et une loi  protégeant les lanceurs d’alerte », a-t-il soutenu avant d’ajouter «  que le Consortium  RLD /AFAD est en train de travailler à faire sorte que la  lutte contre la corruption soit inscrite dans le curriculum de l’éducation.

En procédant au lancement officiel des activités de cette 3ème édition de la semaine de lutte Contre  la Corruption et l’Enrichissement illicite au Mali, le représentant du Ministre de la Justice de Droits de l’Hommes gardes des Sceaux, Mamadou  Yattasaye,  s’est réjoui de cette initiative des responsables de la Coalition  des Organisations de la Societé Civile  pour la Lutte Contre la Corruption et la Pauvreté qui participe à la refondation du Malikura.

« Cette activité contribue à la sensibilisation de lapopulation  et permet de restaurer un climat de confiance entre la justice et les justiciables. Tous les rapports des structures de contrôles ont été donnés à qui de droit pour une suite judiciaire », a-t-il declaré.

Mohamed Kanouté  

Mali24

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