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2ème convention nationale des FARE AN KA WULI : EXAMEN SANS COMPLAISANCE DES GRANDS DOSSIERS DE LA NATION

La deuxième convention nationale des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (FARE AN KA WULI) s’est déroulée samedi dernier à la Maison des ainés en présence d’un grand nombre de délégués, élus et cadres. Les travaux étaient présidés par le 1er responsable du parti, l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé.

fare anka wuli parti politique logo

Les représentants de plusieurs partis politiques de la majorité et de l’opposition étaient également présents à la cérémonie d’ouverture. Le thème retenu pour ces assises était: « Problématique des élections au Mali ».
Prenant la parole le premier, le représentant des jeunes du parti, Amadou Cissé, dira que la jeunesse des FARE, à l’instar de la jeunesse malienne, est confrontée à d’énormes difficultés comme le chômage qui est devenu un problème endémique.      La présidente des femmes a, pour sa part rappelé, les nombreuses activités réalisées par le parti entre décembre 2015 et décembre 2016. Par ailleurs, Mme Maïga Dialy Bass a jugé ncessaire de redynamiser la base, notamment les mouvements des jeunes et des femmes,  afin de mieux affronter les échéances de 2018 (élections présidentielle et législatives). « L’élection présidentielle est un rendez-vous qui nous attend en 2018. Nous devrons nous préparer pour avoir le succès dans la paix, la transparence et l’équité », a-t-elle lancé.
Au nom de l’URD, Ibrahima N’Diaye a souligné que l’organisation de cette convention est le signe de la vitalité du parti FARE dont il a salué la constance. Il a aussi rappelé que l’URD et les FARE partagent non seulement leur appartenance à l’opposition républicaine, mais aussi des valeurs en politique comme la conviction et le courage. A son tour, le président du parti YELEMA, Moussa Mara, a salué le parti FARE pour la régularité de ses assises. L’ancien Premier ministre a noté que sa présence à ces assises entre dans le cadre de l’amitié et de la collaboration entre son parti et les FARE. Il a, enfin, souhaité que les nouveaux élus locaux du parti puissent travailler à combler les attentes des populations.
Dans son discours d’ouverture, le président des FARE AN KA WULI, a fortement critiqué la manière dont le pays est gouverné actuellement. « Gouverner, c’est créer la confiance. La confiance ne se nourrit pas de mesures spectaculaires. Elle ne naît pas non plus de l’éloignement des préoccupations de notre quotidien. Et le déficit de confiance érode dramatiquement nos espoirs de lendemain meilleur », a déclaré Modibo Sidibé. Selon lui, le gouvernement n’a pris aucune mesure vigoureuse pour stopper la propagation de l’insécurité sur l’ensemble du pays marquée notamment par les affrontements communautaires.
Par ailleurs, Modibo Sidibé estime que l’économie du pays souffre à cause du manque de vision politique structurée en programmes socio-économiques cohérents. Actualité oblige. Le président des FARE AN KA WULI s’est prononcé sur les questions migratoires, en indiquant que «l’Etat a le devoir de sécuriser et de protéger nos compatriotes». Concernant le dialogue avec l’Union européenne sur les questions migratoires, il dira que le gouvernement doit marquer très fermement son attachement aux droits et à la dignité des migrants.. S’agissant du Nord, l’ancien Premier ministre a déploré que les 18 mois de la période intérimaire de l’Accord pour la paix et la réconciliation s’achèvent dans la confusion institutionnelle : manque de lisibilité quant aux autorités intérimaires, absence de cantonnement, de retour de l’administration et des FAMA, manque de contrôle de l’Etat sur l’ensemble du territoire. A cela viennent se greffer la question de retour des refugiés, la multiplication des groupes armés, leurs affrontements, les attaques et attentats contre les FAMA, la MINUSMA, Barkhane et les civils.
Enfin, Modibo Sidibé s’est  réjoui de la décision de l’Assemblée nationale d’abandonner les poursuites judiciaires contre l’ancien président Amadou Toumani Touré. Toute chose, espère-t-il, qui ouvre la voie à un retour au pays dans des conditions conformes à son statut.
Il faut rappeler que lors des dernières élections communales, les FARE ont été en compétition dans 243 circonscriptions et ont pu avoir 205 conseillers parmi lesquels 2 maires.
M. SIDIBé

 

Source: essor

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