La cinquième édition de la rencontre de la Communauté de pratique sur les transferts sociaux monétaires en Afrique (COP) a été lancée hier à Antananarivo. Cette rencontre est une opportunité de partage, d’échanges et d’apprentissage sur la coordination des activités des mesures d’accompagnement de chacun des 18 pays africains francophones membre de cette plateforme.
Madagascar dispose de plusieurs programmes de filets sociaux, pilotés par le ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, mis en œuvre par le Fonds d’Investissement pour le Développement (FID) avec les appuis techniques et financiers de la Banque mondiale, de l’UNICEF et du Programme Alimentaire Mondiale. Malheureusement, les ressources manquent.
Ainsi, le Premier ministre, Christian Ntsay a avancé dans son allocution que l’essentiel, « est de trouver durant cette face-à-face, comment emmener le système à se régénérer par ses propres ressources pour pérenniser tous les outils nécessaires au développement de ce transfert sociaux monétaires et d’atteindre l’objectif de renforcement de la résilience des plus vulnérables, en terme de prise en charge sur le plan de l’éducation, de la santé, et de la nutrition ».
« Il est également important de dresser les critères nécessaires pour pouvoir bénéficier du programme dans un registre unique, indispensable pour le suivi et la visibilité des impacts des filets sociaux sur le quotidien des bénéficiaires », a-t-il poursuivi.