Du 10 au 29 avril, la force Barkhane a conduit avec ses commandos une vaste opération de harcèlement des groupes armés terroristes (GAT) dans le Liptako malien dans la zone dite des trois frontières (Mali, Burkina Faso et Niger). C’est ce qui ressort du communiqué rendu public hier sur l’actualité des opérations de la Force Barkhane.
Les commandos, convient-il de rappeler, sont la prolongation, à terre, de l’action des hélicoptères français, britanniques et danois. Dès lors qu’il est nécessaire de poursuivre l’action au sol, ces derniers passent à l’action. La combinaison de ces capacités permet la pleine efficacité de la manœuvre.
L’opération, précise le texte, comportait trois temps distincts : une phase d’acquisition et de consolidation du renseignement, une phase d’analyse, et une séquence de valorisation des objectifs avec des actions préparées.
Face à des GAT évitant le contact, l’action combinée de la force Barkhane aura permis de collecter des renseignements précieux et d’obliger l’ennemi à se dévoiler hors de ses zones refuges, permettant ainsi de le frapper depuis les airs avec l’appui des drones et des avions de chasse.
Au cours de cette opération, selon la cellule de communication de Barkhane, plusieurs terroristes ont été mis hors de combat, une dizaine de motos ont été détruites, de même que des armes et des munitions.
Massa SIDIBÉ
Source : L’ESSOR