Alors que la France a annoncé cet été la réduction de sa présence militaire au Mali, les autorités maliennes seraient en passe de signer un accord avec le groupe paramilitaire russe Wagner. Ce groupe fournit des services de maintenance d’équipements militaires et de formation, mais il est accusé, notamment par la France, d’agir pour le compte du Kremlin là où il ne veut pas apparaître de manière trop officielle.
Fort de 2 500 à 5 000 mercenaires, le groupe de sécurité russe est déjà présent en Afrique, où ses exactions ont été révélées par des organisations de défense des droits de l’homme. L’analyse d’Igor Delanoë, directeur adjoint de l’Observatoire franco-russe. Auteur de Russie, les enjeux du retour au Moyen-Orient, éditions l’Inventaire, collection « Carnets de l’Observatoire ».
Source : RFI