Le Boeing acheté par IBK continue de défrayer la chronique à l’intérieur et à l’extérieur du Mali. Mais ce que beaucoup de gens ne savent pas, c’est que cet appareil (véritable salon volant) ne dispose que d’une vingtaine de places. Tout le reste est un luxe insolent.

Ainsi, a chaque voyage du président de la République, une partie de sa délégation, dont les journalistes et agents du protocole (les pauvres !), sont obligés d’emprunter des vols réguliers. Ils n’ont pas accès à l’avion présidentiel. Une preuve palpable est offerte par le récent sommet de l’Union africaine à Malabo, en Guinée Equatoriale. Entre Bamako et Malabo, c’est 4 heures de vol.

Le sommet s’est tenu le jeudi 26 juin 2014. Mais, les journalistes et d’autres membres de la délégation ont été obligés de quitter Bamako depuis le samedi 21 juin à 15 heures. Ils sont revenus le lundi 30 juin. Quant à IBK, à bord de l’avion présidentiel, il a quitté Bamako mardi matin pour revenir vendredi. Donc, la délégation a fait une semaine (6 jours) de plus que le président. En termes de perdiems, d’hébergement et de restauration, imaginez les charges.

C’est dire que le trésor public continue d’être éprouvé par les voyages incessants d’IBK. En plus, non seulement le président voyage avec toute une cour, mais Madame Keïta aussi a ses serviteurs et accompagnants, notamment une journaliste de l’Ortm, différente du reporter chargé de couvrir les déplacements du président. Combien coûte alors chaque déplacement du président Keïta ? Opacité !

La Rédaction

Source: L’Aube