Le commissaire divisionnaire de police, Sory Ibrahima Sangaré, en charge du Commissariat de police du 1er arrondissement de Kati, et ses hommes, ont résolu l’épineuse question du vol par effraction suivi de l’incendie des locaux du Lycée privé moderne de Kati à travers l’arrestation du principal auteur qui n’est autre que l’ex-gardien des lieux.
De sources proches du dossier, de façon inattendue, le Lycée privé moderne de Kati a fait l’objet d’un vol par effraction suivi d’un incendie volontaire, dans la nuit du 27 au 28 février dernier. Et le lendemain, le proviseur de l’établissement a informé le Commissariat de police du 1er arrondissement de Kati dirigé par le commissaire divisionnaire de police Sory Ibrahima Sangaré qui a immédiatement dépêché une équipe sur les lieux aux fins de constat. De l’analyse de la scène du crime, les limiers du Commissariat de police du 1er arrondissement de Kati se sont rendu compte que le suspect a défoncé la fenêtre pour s’introduire dans le bureau du proviseur. L’auteur du forfait semble très bien connaître les lieux car le tiroir du proviseur était ouvert et la somme de 3 180 000 Fcfa qui s’y trouvait a été emportée par le visiteur. Après son forfait, il a mis le feu au bureau et les flammes ont ravagé tous les objets de valeur qui se trouvaient à leur portée.
Les premiers soupçons ont été portés sur l’ancien gardien du Lycée S.C. Aussitôt mis sur cette piste, le commissaire divisionnaire Sory Ibrahima Sangaré a mis ses éléments au travail. Ainsi, le suspect est localisé le même jour dans un village à 40 km de Tominian, dans la région de Ségou. L’équipe d’enquête du 1er arrondissement est parvenue à le convaincre de venir à Toubana, un village situé dans le cercle de Kati. C’est là où il a été cueilli comme un fruit mûr par une équipe de la Brigade de recherches. Conduit au commissariat, dans un premier temps il avait nié les faits. Malheureusement, il a été rattrapé par certains indices car, le jour de son forfait, il avait acheté une moto neuve à 500 000 Fcfa. Aussi, il avait en sa possession la somme 100 000 Fcfa. Coincé, il a finalement reconnu le vol et l’incendie du bureau du proviseur du Lycée privé moderne. Avant de justifier son crime par un désir de vengeance contre le proviseur qui l’a licencié après six (6) ans de travail. L’indélicat ex-gardien médite désormais sur son sort entre les quatre murs de la Maison centrale d’arrêt de Kati, en attendant son jugement. Bravo au commissaire divisionnaire Sory Ibrahima Sangaré et ses hommes pour avoir mené cette enquête avec une telle célérité.
Boubacar PAÏTAO
Source: Aujourd’hui-Mali