C’est avec une grande prouesse que le jeune commissaire principal du commissariat du 1er Arrondissement de police, Abdoulaye Coulibaly et ses hommes ont réussi à mettre le grappin sur un réseau de voleurs de motos qui opérait au marché dibiba.
Après quatre mois de cavale, fin de course pour B.N. Suite à une plainte déposée contre lui par un de ses amis du nom de S.S, qui l’accuse d’avoir prêté sa moto ‘’Jakarta’’, pour disparaitre avec dans la nature pendant plusieurs mois, B.N, a été appréhendé et interpellé par le commissaire principal, Abdoulaye Coulibaly et ses hommes le 25 août dernier. Et ce après de méticuleuses investigations. Acculé jusque dans son dernier retranchement, l’accusé, B.N qui a reconnu les faits, a révélé avoir vendu la moto à un certain A.C, commerçant revendeur de motos d’occasion au marché ‘’dibida’’.
Sûr d’être sur la bonne piste, c’est ainsi que le jeune commissaire, Abdoulaye Coulibaly sollicite le concours des éléments de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), pour une intervention musclée au niveau du marché ‘’dibida’’. Intervention suite à laquelle, le commerçant, peu ordinaire, de motos d’occasion, A.C a été interpellé en possession d’environ 9 motos, sur lesquelles, une seule disposait de document fiable, les 8 autres sont jugées de provenance douteuse. Ainsi à la suite de son complice, A.C reconnait les faits en affirmant avoir acheté la dite moto à la modique somme de 125 000FCFA. Soit largement en deçà de son prix initial qui est estimé à environ 275 000 FCFA.
Le commissariat de police du 1er Arrondissement, après avoir accompli sa mission avec dextérité, sous la responsabilité de son jeune commissaire, Abdoulaye Coulibaly, a envoyé les deux accusés au tribunal de la commune I, où ils ont été inculpés de vol, d’abus de confiance et de recel de bien. Avant d’être écroués à la maison centrale d’arrêt de Bamako en attendant leur procès proprement dit.
A préciser que nous avons choisi d’utiliser les initiales pour désigner les présumés voleurs pour des questions de respect des procédures judiciaires qui se poursuivent, les auteurs n’ayant pas encore été jugés.
Lassina NIANGALY