Le président de la Transition et plusieurs membres du gouvernement ont quitté, samedi dernier, Bamako pour une visite de travail et d’amitié de 72 heures en Algérie. C’est la première fois qu’une délégation aussi importante fait un tel déplacement en Algérie voisine depuis la mise en place des organes de la transition. Selon un communiqué de la présidence, les échanges au cœur de cette visite présidentielle porteront « sur la relance du Conseil des Affaires algéro-malien, du processus d’attribution de la 4ème licence de la téléphonie mobile et des activités de recherche pétrolière sur le bloc du bassin de Taoudéni ».
Nos deux pays partagent une frontière longue de 1 329 Km, soit la plus longue que notre pays avec les autres pays qui l’entourent. Cette zone incontrôlée, à défaut de l’absence des forces armées maliennes, est en proie à l’insécurité depuis les premières années de l’indépendance du Mali. Ce qui positionne l’Algérie comme un partenaire stratégique dans la lutte contre les forces du mal et la signature des différents accords de paix. En plus des points susmentionnés, la coopération militaire et l’application de l’Accord de paix et la Réconciliation seront au cœur de la visite du Chef de l’Etat malien avec son homologue de l’Algérien.
Ce pays frontalier du Mali n’intervient jamais militairement sur un territoire étranger, mais demeure incontournable dans le processus de paix en cours au Mali. En 2012, l’Algérie a permis à l’armée française d’utiliser son espace aérien pour intervenir dans la libération du nord du Mali, occupé par les groupes djihadistes.
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